Flat tax : la CNCEF s’oppose à son augmentation

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Le 25 avril dernier, le député des Vosges, Christophe Naegelen (LIOT), a déposé une proposition de loi pour augmenter la « flat tax » de deux points. La CNCEF conteste l'utilité d'une telle réforme de la fiscalité. Le point avec Le Courrier Financier.
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La CNCEF Crédit et la CNCEF Immobilier saluent l’assouplissement des règles d’octroi

La Rédaction
Le Courrier Financier

35% d'endettement maximal au lieu de 33%, une durée maximale d'endettement qui reste plafonnée à 25 ans mais qui peut atteindre 27 ans dans le cas de différés de remboursement liés au neuf ou aux travaux ; telles sont les principales mesures annoncées par un communiqué du 17 décembre.
 Les deux associations, qui attachent de l'importance à ce que les projets immobiliers retenus pendant le premier et le deuxième confinement puissent reprendre, expriment leur satisfaction.

« L'avancée est notable, de nature à dynamiser le marché de l'immobilier neuf et de la construction.», se félicite Didier Kling, Président de la CNCEF Immobilier. « Les demandes des associations professionnelles ont été entendues par les autorités, pour le plus grand bénéfice des investisseurs et des professionnels en immobilier patrimonial. »

Le HCSF accorde également aux banques la faculté de déroger aux règles à hauteur de 20 % des dossiers contre 15 % auparavant, et de prendre ainsi en compte les cas particuliers, dans un contexte moins critique que celui de décembre 2019.

Christelle Molin-Mabille, Présidente de la CNCEF Crédit, regrette cependant que la notion de « reste à vivre » ne soit pas intégrée aux critères qui permettent l'octroi de crédit immobilier. « Le taux d'endettement seul ne peut refléter la capacité de remboursement d'un emprunteur, qui peut par ailleurs disposer d'un reste à vivre confortable. Cette variable pourrait justement sécuriser la prise de risque et les décisions des établissements bancaires. »

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Entreprises : Covid-19, préparer la sortie de crise avec un conseil financier

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, le confinement a été rallongé jusqu'au 11 mai prochain. La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) revient sur les dispositifs d'aide de l'Etat pour les entreprises frappées par la crise sanitaire. Le point avec Le Courrier Financier.
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Immobilier : la France compte 36,6 millions de logements

Didier Kling
Cette semaine, l'INSEE publie sa dernière enquête sur l'habitat en France. Cette étude a pour objet de décrire les conditions de logement des ménages et leurs dépenses en la matière. Quel est l'état du marché de l'immobilier résidentiel en France ? Où se situent les besoins en construction de logement ?
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Immobilier neuf : vers une relance ?

Didier Kling
L'intérêt des Français pour l'immobilier patrimonial reste très élevé. Dans son dernier état du marché du neuf publié cet été, l'INSEE relève une hausse de la demande de logements. Qu'en est-il des prix et des demandes de financement ? S'agit-il d'une relance durable dans le secteur de l'immobilier neuf ? Didier Kling, Président de la Chambre Nationale des Conseils Experts en Immobilier Patrimonial (CNCEIP), partage son analyse.
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La CNCIAS va s’ouvrir aux Conseils Intermédiaires en Assurances

La Rédaction
Le Courrier Financier

D'ici janvier 2020, un régime d’autorégulation des intermédiaires en assurance devrait voir le jour. Dans ce contexte, la Chambre Nationale des Conseils-Experts Financiers (CNCEF) — présidée par Didier Kling — réaffirme ce mardi 2 avril sa volonté de créer une nouvelle structure dédiée aux courtiers en assurances et à leurs mandataires.

Dès l’automne prochain, la Chambre Nationale des Conseils Intermédiaires en Assurances (CNCIAS) aura vocation à mettre en place des collèges de représentation. Ils concerneront tous les métiers et spécialités du secteur : IARD, assurance vie, retraite, responsabilité civile professionnelle, prévoyance santé, épargne salariale, assurance emprunteur, assurance affinitaire et comparateurs d’assurances.

Un nouveau cap réglementaire pour l'assurance

La réforme à venir s'inspire du système de co-régulation des Conseillers en Investissements Financiers. C'est un nouveau cap réglementaire pour l’Assurance, dans lequel la CNCEF s'inscrit pleinement depuis des années. Avec la création de la CNCIF en 2006, la CNCEF s'est lancée dans une activité de co-régulation et d'accompagnement des professionnels. Objectif, les aider à intégrer une réglementation complexe, en leur proposant notamment de suivre des formations continues.

En 2011, la CNCEF a aussi fait profiter de son expérience la CNCIOB, qui regroupe les courtiers en financements professionnels et privés et ceux en service de paiement. « A chaque fois que la réglementation a nécessité de créer une Chambre, nous l'avons fait pour assurer la conformité de nos membres face à la législation et assurer le développement de leur expertise par une offre de formation dédiée. Notre démarche vise à pérenniser l’interprofessionnalité » , explique Didier Kling, Président de la CNCEF.

Veiller sur la conformité et la formation des professionnels

Dans le détail, la CNCIAS aidera et accompagnera les courtiers d’assurances et leurs mandataires :

  • En vérifiant leur conformité à exercer le métier ;
  • En faisant respecter les règles de la Directive DDA ;
  • En veillant plus largement au contexte réglementaire et à leur déontologie envers le client final ;

La future Chambre devra effectuer un contrôle annuel sur pièces, afin d'établir un système de suivi de la formation continue des intermédiaires et des salariés exerçant dans le secteur de l’assurance. Les intermédiaires qui cumulent les catégories d’agent général d’assurances et de courtier d’assurances en seront exemptés.

De leur côté, les courtiers et mandataires exerçant l’activité principale d’intermédiation en opérations de banque devront attendre 2021 pour être concernés par la réforme. « Les adhérents de la CNCIAS bénéficieront d’une veille réglementaire, de kits documentaires, et d'informations techniques indispensables à leur activité déjà existants », précise Stéphane Fantuz, Président de la CNCIF.

Perspectives sur l'avenir du métier

La CNCIAS se donne aussi pour mission de promouvoir le métier auprès du grand public. Dans une récente enquête OpinionWay, 57 % des Français déclarent que « leur conseiller en assurance est indispensable pour eux ». La CNCIAS va mener des actions de communication pour mettre en avant les conseils-intermédiaires en assurance. Elle mènera aussi une réflexion stratégique sur le métier de demain. Aujourd'hui, seuls 4 % des Français connaissent l’utilité d’une fintech ou insurtech.

La CNCIAS veut également rassurer les courtiers grossistes, qui regrettent de se voir privés du suivi et de l’accompagnement d’un réseau de courtiers au profit d’associations professionnelles. Elle souhaite les voir conserver cette mission. « Notre priorité est de faciliter l’accès à la profession et la mise en conformité avec DDA. Notre point fort est la communication, l’écoute, l’accompagnement et le suivi des professionnels. Le métier de courtier est un métier de terrain : ces professionnels ont besoin de se sentir accompagnés et de pouvoir exercer en toute conformité », conclut l'association.

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