Cybersécurité : l’ACPR publie ses recommandations à l’égard des assureurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) réalise depuis 2015 des enquêtes par questionnaire dans lesquelles les organismes d’assurance autoévaluent la gestion de leurs systèmes d’information (SI) et de leur cybersécurité. Ce jeudi 23 février, l'ACPR publie les résultats de l’enquête menée en 2022, à laquelle 239 organismes ont répondu.

Ce document témoigne d’une prise de conscience des enjeux liés à la cybersécurité. Néanmoins, des progrès doivent encore être accomplis afin d’accroître leur résilience face au risque cyber et anticiper certains travaux dans la perspective de l’entrée en application en janvier 2025 du règlement DORA.

Trois recommandations

Les carences que révèle cette auto-évaluation sont observées lors des contrôles sur place réalisés par l’Autorité. Notamment, les organismes doivent poursuivre leurs efforts afin de : 

  • systématiser l’analyse des risques et des enjeux de sécurité des SI liés à l’utilisation de solutions externes et plus particulièrement des services en nuage (cloud) dont le niveau réel de sécurisation n’est pas mesuré et le dispositif de réversibilité n’est pas toujours prévu. Le pilotage de la sous-traitance doit également être renforcé ;
  • soumettre régulièrement le plan de continuité d’activité à des tests éprouvant sa robustesse et de réaliser des exercices de simulation de gestion de crise cyber ; 
  • adapter le système de contrôle interne afin que les trois lignes de défense prennent le risque cyber pleinement en charge. À cet égard, la fonction de sécurité de l’information doit jouir de l’indépendance suffisante vis-à-vis des fonctions opérationnelles en matière de technologies de l’information et de la communication et doit disposer des informations ad hoc pour mesurer, surveiller et piloter le risque cyber et rendre compte de l’état de la sécurité de l’information de l’entreprise aux instances dirigeantes. 
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Assurance risque cyber : l’ACPR salue la publication de la position de l’EIOPA

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (AEAPP ou EIOPA, « European Insurance and Occupational Pensions Authority ») publie ce vendredi 23 septembre un Supervisory Statement on management of non-affirmative cyber underwriting exposures. L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) se félicite de cette publication, qui intervient à l’issue d’une consultation publique terminée en juillet 2022.

Cette dernière faisait suite au constat selon lequel, en Europe, les organismes d’assurance ne mesurent pas encore suffisamment leur exposition au risque de couverture implicite du risque cyber, et ce dans un contexte où ce risque se révèle particulièrement élevé. Le manque apparent de préparation de certains organismes pourrait entraîner des pertes importantes et compromettre la stabilité financière globale du secteur.

L'exposition au risque cyber

L’ACPR incite les organismes d’assurance à examiner l’ensemble des garanties contenues dans leurs contrats par rapport aux risques cyber. Le cas échéant, elle leur suggère clarifier et à rendre plus explicites les formulations des termes et conditions des polices en ce qui concerne la couverture ou l'exclusion de ces risques, pour permettre une offre exempte d’ambiguïté vis-à-vis des preneurs d’assurance. Elle invite ces derniers et leurs assureurs à examiner ensemble les mesures de prévention nécessaires pour limiter  les dommages.

Par ailleurs, l’ACPR estime crucial que les organismes soient en mesure d'identifier et d’évaluer rapidement et de façon exhaustive leur exposition au risque cyber, en particulier implicite, dans les contrats d’assurance. Ils sont donc vivement incités à mettre en œuvre des pratiques de souscription et de gestion appropriées afin de mesurer et rendre compte correctement des risques cyber auxquels ils sont exposés. 

Quelques recommandations

Dans la continuité de la publication de la position de l’EIOPA, l’ACPR rappelle également aux organismes les recommandations suivantes :

  • établir une stratégie et bâtir des bases de données robustes afin d’évaluer de façon complète l’exposition du portefeuille d’assurance au risque cyber et intégrer cette évaluation au rapport ORSA quand cela est pertinent ;
  • inclure l'impact futur des risques cyber dans le cadre de l'évaluation du besoin global de solvabilité, y compris en anticipant les litiges éventuels concernant la couverture prévue dans les contrats.

L’ACPR rappelle que, compte tenu de l’exposition croissante des entreprises et des particuliers au risque cyber, elle a depuis plusieurs années inscrit ce risque dans ses priorités de contrôle.

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Assurance cyber : un enjeu de souveraineté économique pour la France

Stéphane Fantuz
CNCEF Patrimoine
En France, l'assurance cyber manque encore du cadre juridique adéquat. Comment répondre à cet enjeu de souveraineté économique ? Quelles perspectives pour les courtiers en assurance et leurs mandataires ? Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance, partage son analyse.
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Cyberassurance : la CNCEF Assurance salue le rapport parlementaire

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Assurance — association de représentation des courtiers en assurance et de leurs mandataires, présidée par Stéphane Fantuz — annonce ce mercredi 20 octobre avoir pris connaissance du rapport parlementaire de la députée LREM Valéria Faure-Muntian (3e circonscription de la Loire) dédié à la cyberassurance en France.

L'association salue les 20 propositions du rapport sur la cyberassurance —dont la création d’une nouvelle branche d’assurance dédiée ; le développement de solutions pour les PME et les collectivités ; la création d’un pôle de cyberdéfense offensif ou encore un partenariat public-privé. « Il était nécessaire de clarifier et définir le champ du risque cyber ; ce qui permettra de déboucher sur une législation efficace », explique Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance. 

Dynamiser le secteur

L’association y voit également la possibilité de dynamiser le marché de la cyberassurance en France, jusqu’ici trop discrétionnaire. L’occasion pour les intermédiaires de se former sur le sujet, de monter en compétences et de développer la croissance de leurs cabinets. « Nous voyons dans ces travaux la suite logique de la Loi sur la régulation du courtage, notamment mieux accompagner les professionnels face aux défis des nouveaux modes de distribution numérique », plaide le Président de la CNCEF Assurance. 

Enfin, la CNCEF Assurance — qui a été auditionnée lors des travaux préparatoires de la députée — estime que ce rapport contribuera à la résilience de l’économie française, dans la mesure où les entreprises et collectivités ne sont pas encore suffisamment préparées et assurées. Elle estime que les courtiers et leurs mandataires seront les professionnels experts pour les conseiller et les protéger dans les meilleures conditions. 

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Cyber-assurance : la CNCEF Assurance auditionnée par l’Assemblée nationale

La Rédaction
Le Courrier Financier

Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance sera auditionné ce lundi 28 juin, par Valeria Faure-Muntian, députée de la Loire, présidente du groupe d’études assurance à l’Assemblée Nationale, dans le cadre d’un cycle d’entretiens sur l'assurance cyber.

L’association professionnelle entend contribuer au rapport que la parlementaire rendra sur ce sujet, à l'automne prochain.

Tensions entre les acteurs

Actuellement, la cyber-assurance fait l’objet de vives tensions entre les acteurs économiques concernés, en raison de la hausse significative de la sinistralité.

« Le marché devrait bénéficier d’offres plus structurées, où les garanties et les tarifs sont compréhensibles et accessibles pour toutes les parties prenantes », estime la CNCEF Assurance. 

Un marché porteur

Parallèlement, la cyber-assurance représente un marché porteur en France, avec un fort potentiel de croissance à court terme, dans la mesure où les cyberattaques sont en progression.

 « Nous estimons qu’il faut mettre fin à la vulnérabilité de l’économie française. Pour cela, les courtiers de proximité et leurs mandataires peuvent conseiller et accompagner les entreprises en termes de couverture adaptée », explique Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance. 

L’association professionnelle voit aussi dans l’assurance cyber, un nouveau levier de développement pour les métiers du courtage, à la condition que le législateur en précise les usages dans le Code des Assurances. 

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Allianz Global Corporate & Specialty nomme son Directeur Mondial de la Souscription Cyber

La Rédaction
Le Courrier Financier

Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) — spécialiste mondial en assurance des grands risques industriels, filiale du groupe Allianz — annonce ce mardi 1er juin la nomination de son Directeur Mondial Cyber. Scott Sayce (44 ans) rejoindra AGCS à compter du 1er septembre 2021. Il dirigera les activités de souscription Cyber d’AGCS ainsi que le Centre de Compétence Cyber du groupe Allianz qui est intégré à AGCS.

Développer la cyber-assurance

En 2013, AGCS lance sa première offre dédiée à la cyber-assurance. L'assureur a connu une croissance régulière depuis lors sur tous ses marchés clés à l'échelle mondiale. En 2020, AGCS génère plus de 100 millions d'euros de primes brutes souscrites avec des solutions de cyber assurance.

En mars 2021, AGCS annonce un partenariat avec Google Cloud et Munich Re avec une offre de gestion des cyber-risques pour les clients cloud. En 2018, le centre de compétence Allianz Cyber est créé. Il se concentre sur la coordination et l'alignement à l'échelle du groupe des cyber-expositions et de la souscription dans le segment de l'assurance entreprises et commerces.

Focus sur le parcours de Scott Sayce

Scott Sayce débute sa carrière en tant que courtier d'assurance à la Lloyd's. Il passe ensuite à la souscription, pour se concentrer sur les risques cyber et technologiques depuis près de 20 ans. Il devient responsable des divisions Cyber et Technologies & Sciences chez CNA Hardy. En X, il accède au poste de Directeur mondial Lignes Financières et Cyber chez AXA. En 2021, il rejoint AGCS en tant que Directeur Mondial Cyber.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Scott Sayce sera basé à Londres (Royaume-Uni) et rapportera à Shanil Williams, Directeur Mondial Lignes Financières. Il succèdera à Catharina Richter, actuelle Directrice Mondiale Centre de Compétence Cyber pour AGCS et le groupe Allianz, qui prendra de nouvelles fonctions au sein du groupe Allianz.

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