Julien Delrieu & Guillaume Pajczer — Vertuo Conseil – Square Management : crise bancaire, « la faillite de SVB est un cas d’école »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Depuis la faillite de SVB aux Etats-Unis, l'Union européenne (UE) redoute la propagation de la crise. Faut-il craindre un risque systémique dans le secteur bancaire ? De quels outils l'UE dispose-t-elle pour s'en protéger ? Julien Delrieu et Guillaume Pajczer seniors manager chez Vertuo Conseil - Square Management, répondent au Courrier Financier.
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Marchés financiers : le cygne de silicone

Florent Wabont et Olivier Guillou
Ecofi
En l’espace de quelques jours, les banques américaines Signature Bank, Silvergate Bank et Silicon Valley Bank ont fait faillite. Si les deux premières sont intimement liées à l’univers des cryptos actifs, c’est surtout sur la dernière (car plus « traditionnelle ») que l’attention s’est portée. Les explications de Florent Wabont, économiste et Olivier Guillou, directeur de la gestion chez Ecofi.
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BCE : Christine Lagarde va devoir rassurer les investisseurs dans un contexte de stress des marchés

Julien Russo
Swiss Life Asset Managers France
La faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) devrait rester un évènement contenu et ne devrait pas détourner la BCE d’une augmentation de ses taux de 50 points de base lors de sa réunion de ce jeudi 16 mars. Le point avec Julien Russo, gérant de portefeuille senior, Marchés monétaires, chez Swiss Life Asset Managers France.
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Crise bancaire : choc déflationniste

Sylvain Bersinger
Asterès
La faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) aux Etats-Unis plonge le secteur bancaire dans la crise. Quels sont les mécanismes économiques à l'œuvre ? Quelles conséquences sur la politique monétaire ? L'analyse de Sylvain Bersinger, économiste chez Asterès.
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Assurtech : Finovox signe un partenariat avec Sunlight Solutions

La Rédaction
Le Courrier Financier

Finovoxstartup française spécialisée dans la détection de faux documents — annonce ce jeudi 16 mars la signature d'un partenariat avec Sunlight Solutions, progiciel qui couvre l'ensemble des processus métiers de l'assurance. Les deux entités entendent mutualiser leurs compétences pour permettre à l’ensemble de l'écosystème de l’assurance d’optimiser et de sécuriser leurs opérations en luttant contre la fraude notamment.

Digitaliser l'administratif

Les acteurs du monde de l’assurance sont aujourd’hui confrontés à de nouveaux défis liés au besoin d’innovation : flexibilité et fiabilité, collecte et analyse des données, modernisation du service client, détection de la fraude, etc. Finovox et Sunlight Solutions s’associent afin d’offrir une solution clé-en-main et sur-mesure.

Objectif, gagner en temps et en efficacité en réalisant à travers une seule interface leurs tâches administratives et leurs vérifications documentaires. Tous les utilisateurs du système de gestion de Sunlight Solutions ont donc désormais accès au logiciel de détection de falsifications documentaires de Finovox, directement via leur système back-end.

En France et aux Etats-Unis

Pour Finovox, déjà présente sur le marché auprès de plusieurs acteurs de l’assurance (dont Luko et Parachut), ce partenariat représente également une opportunité d’accélérer son développement commercial en France et aux Etats-Unis.

« Nous sommes ravis de nous associer à Sunlight Solutions pour proposer un produit inédit et clé en main à tous les assureurs. Aujourd’hui, intégrer la technologie (blockchain, IA, etc.) est essentiel pour proposer des produits et des services performants et adaptés aux demandes des assurés, notamment pour les acteurs traditionnels du secteur. » déclare Marc de Beaucorps, CEO et co-fondateur de Finovox.

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Partenariat : DWS et Nippon Life prolongent leur alliance stratégique

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Groupe DWS — gérant d'actifs mondial, avec 821 milliards d’euros sous gestion — annonce ce jeudi 16 mars le prolongement son alliance stratégique avec Nippon Life pour cinq années supplémentaires, à compter du 11 mars 2023. Ce pilier important pour les deux entreprises permettra d'ancrer leur croissance dans des domaines de collaboration bien définis.

« La signature de notre accord d'alliance stratégique en 2018 a été motivée par la conviction que nous allions former un partenariat fructueux au bénéfice de nos clients et de nos parties prenantes. Les cinq dernières années témoignent des forces et des atouts de ce partenariat. Nous sommes donc fiers de pouvoir prolonger cette collaboration pour cinq années supplémentaires, d'intensifier notre engagement commun et de viser à créer encore plus de valeur pour les deux entreprises », commente Stefan Hoops, PDG de DWS.

Plusieurs initiatives

Dans ce cadre, DWS et Nippon Life continueront à étendre la portée de la distribution, l'innovation en matière de produits et l'acuité de la recherche. Les initiatives comprennent :

  • l’identification des fonds que chaque société et ses filiales chercheront à distribuer dans leurs canaux de distribution respectifs ;
  • l'introduction d'un plus grand nombre d'ETF auprès des investisseurs japonais ;
  • une collaboration plus étroite entre DWS et Nippon Life dans les domaines du conseil et des solutions d'assurance pour les filiales de cette dernière, ainsi que pour les clients tiers ;
  • l’intégration des capacités de recherche les plus performantes de l'une et de l'autre afin de répondre aux besoins de compréhension et de cultiver les talents de recherche des deux entreprises.

Poursuivre l'alliance

« Cette alliance stratégique nous permettra de travailler sur des initiatives qui, au fil du temps, porteront leurs fruits. En combinant les forces de chacun et en travaillant sur des aspects tels que le renforcement des investissements, la distribution, le partage des connaissances et la collaboration en dehors du Japon, cet accord permettra aux deux entreprises de se positionner favorablement pour développer leurs activités de gestion d'actifs à l'échelle mondiale », explique Minoru Kimura, directeur général de Nippon Life Insurance Company.

L'accord d'alliance stratégique a été signé pour la première fois en mars 2018, et avait suscité un solide consensus à tous les niveaux des deux entreprises. Au cours des cinq dernières années, l'alliance a vu une augmentation des investissements réalisés par Nippon Life dans les solutions de produits de DWS, la distribution conjointe de produits grâce à l'établissement d'un réseau mutuel, et une nouvelle collaboration commerciale avec les affiliés du groupe Nippon Life.

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Etats-Unis : le spectre de la grande crise financière ressurgit

Les équipes de gestion d'APICIL AM
APICIL Asset Management
Trois banques américaines viennent de faire faillite aux Etats-Unis. Quel sera l'impact macroéconomique ? Quelles conséquences pour les investisseurs ? Les équipes d’Apicil Asset Management (Apicil AM) publie leur analyse hebdomadaire sur les marchés financiers.
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Royaume-Uni : de nouvelles mesures budgétaires ne feront que prolonger la stagnation

Michael Ben-Gad
University of London
Pourquoi les nouvelles mesures budgétaires en Grande-Bretagne ne feront-elles que prolonger la stagnation ? Les explications de Michael Ben-Gad, professeur en économie à la City, University of London.
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Inflation, hausse des taux : quels impacts sur les investissements ?

Philippe Parguey et Nicolas Lemaire
Nortia
La spirale inflationniste liée à la crise énergétique et géopolitique augmente le niveau d’inquiétude des épargnants. Dans ce contexte, l’attentisme des épargnants prévaut, pourtant des opportunités d’investissement existent. Les explications de Philippe Parguey, Directeur Général, et Nicolas Lemaire, Ingénieur financier chez Nortia.
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Inflation : 47% des Français comptent faire appel à un CGP

La Rédaction
Le Courrier Financier

"Les résultats de cette première étude réalisée par Patrimonia [en partenariat avec MIS Group] montrent que les Français sont inquiets pour leur patrimoine. 13% ont d’ailleurs investi ou placé leurs économies dans des valeurs plus sûres afin d’éviter de les voir disparaître en cas de crise économique et 6% ont déjà pris rendez-vous avec un spécialiste pour sécuriser leur patrimoine", introduit Annelies Helmer, commissaire générale de la convention Patrimonia.

Alors que la question de l’inflation est sur toutes les lèvres et que celle-ci vient de passer la barre des 5% pour la première fois depuis 1985, de nombreux Français déclarent avoir peur de la situation. Si 46% appréhendent surtout la hausse du prix de l’énergie et l’impact que cela aura sur leur budget, ils sont aussi 40% à déclarer avoir déjà commencé à puiser dans leurs économies.

Une crise économique inévitable

Dans ce contexte anxiogène, 51% des Français sont persuadés qu’une nouvelle crise économique et financière est inévitable. Une certitude particulièrement marquée en Nouvelle Aquitaine (67%) alors que les Bretons et les Franciliens ne sont que 42% à partager cet avis. En termes de tranche d’âge, ce sont les 25-34 ans qui se montrent les plus effrayés par cette perspective de crise économique (53% versus 49% chez les 35-49 ans et 51% chez les 50-60 ans).

Une actualité qui n’est pas sans rappeler les krachs de 2000 (éclatement de la bulle internet) et 2008 (crise des subprimes) pour 38% des sondés, qui craignent de revivre une crise similaire. A noter, pour 12% des Français la situation reste gérable, mais les empêche désormais d’épargner et de se constituer un patrimoine.

Les Français cherchent à protéger leur patrimoine mais ne savent pas tous comment s’y prendre Malgré ce contexte anxiogène, pour le moment les Français sont plutôt attentistes. Si pour l’instant 65% d’entre eux ne changent rien à leurs habitudes de gestion, ils sont aussi 47% à déclarer compter faire prochainement appel à un conseiller en gestion de patrimoine ou à un banquier afin de se faire aider.

Parmi eux, 25% n’avaient pas songé à cette possibilité mais l’envisagent sérieusement à cause de l’inflation actuelle et 22% sont convaincus que ce serait une aide précieuse pour protéger leurs biens.

Faire appel à un spécialiste

Cependant, les sondés sont aussi 52% à déclarer ne pas compter faire appel à un spécialiste !
Pourquoi ?

  • 42% n’ont pas confiance et préfèrent gérer eux-mêmes. Un frein qui est particulièrement marqué en Occitanie (61%) et en PACA (51%)
  • 34% ont l’impression que ce type de service est réservé aux grandes fortunes et n’est pas
    adapté à leur situation. Un sentiment plus fort dans le Grand Est (49%)
  • 18% considèrent ce type de service comme trop cher
  • 15% n’y ont jamais pensé, notamment en Nouvelle Aquitaine (27%) et en Centre Val de Loire
    (26%)
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Girardin : Meyon propose en 2023 des rentabilités de 10 % à 13 %

La Rédaction
Le Courrier Financier

Meyonapplication de conseil en investissement — lance ce jeudi 16 mars son offre de placements Girardin, en partenariat avec InterInvest et Ecofip. Les rentabilités de ces produits iront de 13 % pour l’enveloppe classique à 10 % pour l’enveloppe assortie d’une garantie de bonne fin financière et fiscale.

Pourquoi investir en Girardin ?

La loi Girardin codifiée aux articles 199 undecies B et C du Code Général des Impôts (CGI) permet aux contribuables d'obtenir une réduction d'impôt au titre de leurs investissements dans les secteurs prioritaires du développement économique, énergétique et social des départements et collectivités d'outre-mer. Les résidents fiscaux français bénéficient ainsi d'une réduction d'impôt sur le revenu (IR) dès l'année suivante, s'ils investissent dans des matériels industriels neufs ou des logements sociaux neufs.

Si les conditions sont bien respectées, la réduction d'impôt obtenue est supérieure au montant de l'investissement. Cet investissement n'est pas exempt de risques. Si l'entreprise ultramarine ne respecte pas les conditions du dispositif ou si le matériel n'est pas loué pendant les cinq années requises, l'administration fiscale peut remettre en cause cette réduction d'impôt. Il est donc essentiel de sélectionner avec soin son investissement.

Jusqu'à 13 % de rentabilité

Meyon propose des opérations structurées par des acteurs locaux, capables de mutualiser et de suivre les investissements pour le compte de ses clients. Les rentabilités en début d’année iront de 10 %, pour profiter de la garantie de bonne fin financière et fiscale qui assure à l’investisseur ses gains même en cas de remise en cause du dispositif par l’administration, à 13 % pour ses enveloppes « classiques ». Les enveloppes d’investissement sont limitées, et les rentabilités des souscriptions pourraient baisser en cours d’année.

Après un parcours 100 % digital et un entretien obligatoire avec un conseiller Meyon, les clients accèdent à leur investissement pouvant procurer jusqu’à 60 000 euros de réduction d’impôt. « Nous sommes très heureux de proposer aux épargnants français cet investissement Girardin performant et compétitif dans un cadre maîtrisé et sécurisé. Nous offrons une expérience utilisateur unique en ligne et accompagné d’un conseiller pour garantir la parfaite adéquation du placement avec la situation fiscale de nos clients », déclare Ludovic Farnault, CEO de Meyon.

Conseil en gestion de patrimoine

En complément de cette offre Girardin, Meyon propose un véritable service de conseil en gestion de patrimoine ainsi qu’un accès à une offre complète et lisible de placements. Objectif, permettant aux épargnants d’optimiser leur épargne en investissant dans des secteurs tels que l’immobilier, les innovations technologiques, la transition énergétique, le private equity et les produits structurés.

Certains sont accessibles 100 % en ligne d’autres nécessitent de passer par un conseiller Meyon. Ces entretiens peuvent se faire chez Meyon, chez les clients ou en visioconférence. Meyon permet de bénéficier de conseils en investissement ainsi que d’une gamme de placements innovants depuis son ordinateur ou son smartphone tout en étant accompagné par des vrais conseillers !

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La CNCEF lance son Académie de l’économie durable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Groupe Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) — première organisation professionnelle créée en 1957 — annonce ce vendredi 17 mars le lancement de son Académie de l’économie durable. Cette structure s’adresse à tous les professionnels libéraux qu’elle regroupe dans les domaines du patrimoine, de l’assurance, du crédit, de l’immobilier de placement et du développement de l’entreprise. La CNCEF considère que ces experts financiers ont un rôle important à jouer face à trois défis contemporains : 

  • le renforcement de la souveraineté économique ;
  • la promotion d’une économie durable ;
  • L’amélioration de l’éducation et de la formation par la pédagogie financière. 

8 000 membres de l'Académie

Espace d’échanges et d’initiatives s’inscrivant dans le temps long, l’Académie se donne pour objectif de réfléchir aux évolutions profondes des métiers de la finance et souhaite apporter sa contribution au service de l’intérêt général et national — plus largement, du client final. Elle souhaite aussi s’adresser à la jeunesse (étudiants, universitaires, jeunes professionnels, etc.) pour favoriser la transmission et le dialogue entre les générations. 

L’Académie de l’économie durable est pilotée par les administrateurs de la CNCEF et animée par Pierre-Jean Gaudel. Elle regroupe les 8 000 adhérents de la CNCEF auxquels s’adressent prioritairement les événements qu’elle organise. Ces derniers sont également ouverts aux personnalités extérieures, notamment aux universitaires ainsi qu’aux nouveaux entrants dans la profession financière. 

Les initiatives de l’Académie 

L’Académie organise, chaque année, un concours destiné aux étudiants de France sur un sujet économique d’intérêt général. En 2023, le sujet était : « La sobriété est-elle l’avenir de notre économie ? ». Elle publie par ailleurs, les meilleures contributions reçues à l’occasion de ce concours annuel.  

Par ailleurs, l'Académie promeut les documents d’intérêt général publiés par les associations de la CNCEF — guides de bonnes pratiques, guides pour promouvoir l’usage du français dans nos métiers, etc. Elle propose également les formations de la CNCEF et de ses partenaires sur les bonnes pratiques professionnelles (déontologie, investissement responsable, etc.). Enfin, l'Académie se propose de nourrir la réflexion doctrinale et favoriser le partage d’expériences.

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USA : avant l’inflation, l’emploi

Peter De Coensel
DPAM
Main d'œuvre, chômage, tensions sociales... Les investisseurs devraient s’intéresser davantage au redressement du marché du travail. Quelle politique la Fed met-elle en place pour le préserver ? L'analyse de Peter de Coensel, CIO taux fixes chez DPAM.
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Politique monétaire : la Fed, « à fond les manettes »

Patrice Gautry
Union Bancaire Privée (UBP)
Ce mercredi 17 mars, les investisseurs attendaient les conclusions de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). Quels éléments faut-il retenir ? Quelles perspectives se dessinent à long terme en termes de politique monétaire ? L'analyse de Patrice Gautry, Chef économiste à l'Union Bancaire Privée.
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