Dividendes : l’ACPR incite à ne pas en verser jusqu’au 1er janvier 2021

La Rédaction
Le Courrier Financier

Face au Covid-19, le Comité européen du risque systémique (en anglais European systemic risk board, ou ESRB) a adopté ce lundi 27 juillet une recommandation pour les institutions financières : établissements de crédit et sociétés de financement, entreprises d’investissement, contreparties centrales, organismes d’assurance et de réassurance.

Objectif, que ces dernières s’abstiennent jusqu’au 1er janvier 2021 de verser des dividendes à leurs actionnaires, de racheter des actions ou d’octroyer de nouvelles rémunérations variables aux principaux preneurs de risque en leur sein. Ceci afin de préserver leurs fonds propres et leur capacité à pleinement soutenir l’économie réelle durant la crise.

Continuité des recommandations

Lors de sa séance du 8 juillet 2020, le Collège de supervision de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a décidé de se conformer à cette recommandation, qui s’inscrit dans la continuité de ses précédentes communications du 30 mars et du 3 avril derniers sur les distributions de dividendes.

L’ensemble des institutions précitées soumises au contrôle de l’ACPR sont donc appelées à suivre la recommandation de l’ESRB. En ce qui concerne les banques directement sous le contrôle de la Banque centrale européenne (BCE), cette dernière a publié dans le même sens un communiqué de presse le 28 juillet 2020.

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Financement sur titres : l’AMF publie la synthèse de ses contrôles thématiques

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce mercredi 4 décembre une nouvelle synthèse. Au 2e semestre 2018, l’AMF a mené 5 contrôles « Supervision des Pratiques Opérationnelle et Thématique » (SPOT) sur les opérations de financement sur titres. Outre la synthèse, ces contrôles ont donné lieu à l’envoi de lettres de suites. Dans ce document, le régulateur dresse un état des lieux des pratiques et rappelle les règles applicables. 

Les opérations de financement sur titres (OFT) réalisées par les sociétés de gestion de portefeuille (SGP) correspondent aux opérations de prêt et emprunt de titres, aux achats et reventes de titres ainsi qu’aux prises et mises en pensions de titres. Elles permettent d’améliorer de quelques points de base la performance des fonds gérés. Lors de ses contrôles, l’AMF a examiné :

  • le dispositif de meilleure exécution ou de meilleure sélection ;
  • le dispositif de gestion des conflits d’intérêts ;
  • le respect des obligations en matière d’information et de transparence à l’égard des porteurs.

Focus sur les bonnes pratiques

Globalement, les SGP contrôlées ont bien mis en place des dispositifs opérationnels satisfaisants en termes de gestion des conflits d’intérêts potentiels ou d’exécution des ordres. Ces dispositifs ne sont toutefois pas toujours adaptés pour tenir compte de la spécificité des opérations de financement sur titres.

Les SGP disposent également toutes d’une procédure de gestion de risques incluant le dénouement à tout moment des OFT et d’un dispositif d’échange de collatéral satisfaisant. En outre, l’AMF a globalement relevé une bonne information des porteurs dans les prospectus et les rapports annuels des fonds concernés. Par ailleurs, le régulateur a relevé les bonnes pratiques suivantes :

  • recourir à un prestataire de service d’investissement régulé au sein de l’UE et fournissant un service d’investissement dans le cadre de la réalisation des opérations de financement sur titres ;
  • recourir à un prestataire qui utilise un algorithme permettant une répartition proportionnelle des titres au regard de leur détention dans les fonds.

Focus sur les mauvaises pratiques

 A l’inverse, l’AMF a recensé les mauvaises pratiques qui consistent à :

  • ne pas s’enquérir avant la signature du contrat de prestation des modalités de formation des prix, des modalités de répartition des opérations entre les clients du prestataire, de l’existence éventuelle d’un mécanisme d’appariement en cas d’interposition du compte propre du prestataire permettant d’établir une correspondance entre ses transactions et celles de son prestataire qui a mis en concurrence les contreparties de marchés, et de la qualité des reportings qui seront fournis par le prestataire ;
  • ne pas identifier dans la documentation contractuelle liant la SGP et le prestataire les obligations et moyens du prestataire afin de vérifier la meilleure exécution, dans l’hypothèse où ce prestataire n’est pas un PSI régulé au sein de l’UE, le niveau d’information que le prestataire doit fournir pour permettre à la SGP de contrôler cette prestation ;
  • ne pas mettre en place un contrôle du respect du partage contractuel des rémunérations entre les fonds, le prestataire et la SGP.
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Mandarine Gestion : Sylvain François nommé contrôleur des risques.

La Rédaction
Le Courrier Financier
« Le recrutement de Sylvain François, qui vient renforcer la fonction de contrôle des risques au sein de Mandarine Gestion, vise à répondre au mieux à l’évolution de l’environnement réglementaire qui nécessite d’allouer plus de ressources à cette fonction », a déclaré Rémi Leservoisier, Directeur Général Adjoint de Mandarine Gestion.     Sylvain François, 38 ans, a commencé sa carrière en 2003 comme chargé d’appels d’offres au sein de ABN AMRO Investment Solutions. En 2004, il devient spécialiste produits avant d’être nommé analyste actions européennes en 2006, puis contrôleur des risques en 2009. Sylvain François est diplômé de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC).
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