L’AMF consulte sur l’intégration des exigences liées à la durabilité dans son règlement général

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) annonce ce mercredi 4 mai une consultation sur l’intégration dans son règlement général des obligations liées à la durabilité. Cette démarche suit l'adoption par la Commission européenne d’un ensemble de mesures qui visent à orienter les flux de capitaux vers des activités durables dans l’ensemble de l’Union européenne (UE).

Les contributions doivent être adressées au plus tard le 3 juin 2022 à l'adresse directiondelacommunication@amf-france.org. Les facteurs de durabilité regroupent les questions environnementales, sociales et de personnel, le respect des droits de l’homme et la lutte contre la corruption et les actes de corruption.

Trois sujets de consultation

Parmi les mesures adoptées par la Commission figurent quatre actes délégués, publiés en août 2021, relatifs aux devoirs fiduciaires et au conseil en investissement et visant à garantir que les prestataires de services d’investissement (PSI), les sociétés de gestion d’OPCVM et les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (FIA) prennent en considération la durabilité dans leurs procédures et dans les conseils en investissement fournis à leurs clients.

Objectif de ces nouvelles obligations, encourager notamment les acteurs du système financier à soutenir les entreprises qui s’engagent sur la voie de la durabilité. L’AMF consulte sur :

  • la transposition pour les PSI de la directive déléguée sur l’intégration des facteurs de durabilité dans les obligations applicables en matière de gouvernance des produits ;
  • l’intégration pour les conseillers en investissements financiers (CIF) des dispositions pertinentes du règlement délégué sur l’intégration des facteurs de durabilité et des risques et préférences en matière de durabilité dans certaines exigences organisationnelles et conditions d’exercice applicables aux entreprises d’investissement et de la directive déléguée sur l’intégration des facteurs de durabilité dans les obligations applicables en matière de gouvernance des produits ;
  • la transposition pour les sociétés de gestion d’OPCVM de la directive déléguée sur les risques en matière de durabilité et les facteurs de durabilité à prendre en compte pour les OPCVM.

Impact sur les PSI et les CIF

Concernant les PSI, l’AMF transpose les obligations applicables en matière de gouvernance, c’est-à-dire :

  • tenir compte de facteurs de durabilité dans la procédure d’approbation du produit et les autres dispositifs de gouvernance et de supervision ;
  • définir à quels groupes de clients, en fonction des objectifs spécifiques de ces derniers en matière de durabilité, l’instrument financier est censé être distribué ;
  • présenter de manière transparente les facteurs de durabilité d’un instrument financier.

La consultation inclut également plusieurs exigences concernant les CIF fournissant le service de conseil en investissement. Ces exigences reprennent certaines obligations nouvelles applicables aux PSI prévues par certains actes délégués du règlement et de la directive MIF II.

Quant à l’intégration des risques en matière de durabilité et des facteurs de durabilité par les sociétés de gestion d’OPCVM, l’AMF propose de reprendre littéralement les dispositions de la directive déléguée les concernant et de les intégrer dans le règlement général. L’entrée en application des différents actes délégués se fera selon un calendrier échelonné à partir du 1er août 2022.

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L’AMF veut rendre les marchés financiers plus attractifs pour les entreprises

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) annonce ce jeudi 3 février soutenir les objectifs de la Commission européenne (CE) afin rendre les marchés financiers plus attractifs pour les sociétés de l’Union européenne (UE), et de faciliter l’accès des PME aux capitaux en simplifiant le processus de cotation par des ajustements ciblés.

A l’occasion de sa réponse à la consultation lancée par la CE sur la simplification des règles de cotation, l’AMF souligne dans un papier de position que le cadre réglementaire européen existant est robuste. Une refonte des règlements clés, tels que le règlement Prospectus et le règlement Abus de marché, serait contreproductive. En outre, une certaine stabilité réglementaire est essentielle suite aux récentes réformes et autres initiatives en cours.

Accès aux marchés de capitaux

Si la publication d’un prospectus représente un coût pour l’émetteur, ce document permet de réduire l’asymétrie des informations communiquées aux différents participants du marché. Les listes d’initiés sont elles aussi utiles, dans la mesure où elles préservent l’intégrité du marché et protègent les investisseurs. Le papier de position détaille également dans quelle mesure des changements apportés à des concepts de base de ces règlements pourraient entraîner une forte incertitude pour les participants de marché, ainsi que de nouveaux coûts de mise en conformité, alors que ces concepts sont d’ores et déjà bien appréhendés. 

Pour faciliter l’accès des PME aux marchés de capitaux, l’AMF recommande de supprimer l’obligation d’établir un prospectus européen dans le cas d’une offre publique de titres par des sociétés dont les titres sont admis à la négociation sur les marchés de croissance de PME ou qui cherchent à être admis sur de tels marchés. L’AMF propose donc de modifier la directive MIF II, de manière à demander aux émetteurs qui souhaitent offrir des titres au public sur les marchés de croissance des PME de publier un simple document d’information. Objectif, permettre aux investisseurs d’évaluer en connaissance de cause la situation financière et les perspectives de l’émetteur, ainsi que les droits attachés à ses titres.

Nouvelles propositions de l'AMF

En outre, l’AMF propose de relever à 1 milliard d’euros le seuil de capitalisation boursière définissant une PME dans la directive MIF, ce qui permettrait d’augmenter le nombre de PME bénéficiant de l’accès à un marché de croissance des PME. Cette population élargie d’entreprises de taille moyenne considérées comme des PME bénéficierait des allègements accordés aux marchés de croissance des PME dans la législation européenne et favoriserait le développement de petits émetteurs cotés, ainsi que la liquidité sur ces places boursières.

Enfin, l'AMF recommande une modification ciblée du règlement Prospectus afin de faciliter le processus de levée de fonds pour tous les émetteurs sur les marchés réglementés, en ramenant la période minimale entre la publication du prospectus et la clôture de l'offre pour les offres primaires à trois jours ouvrables au lieu des six jours minimums actuels. Cela permettrait de réduire les risques d'exécution et de faciliter les processus de constitution de carnet d'ordres qui réunit l’ensemble des demandes des investisseurs.

Faciliter la cotation des PME

La promotion de conditions de concurrence équitables en termes d'exigences réglementaires entre les entreprises cotées et non cotées est essentielle à l'efficacité de l'Union des marchés de capitaux et devrait être un principe fondamental guidant toute réforme future.

A l'exception des obligations spécifiquement liées au processus de cotation lui-même, l'AMF considère que le droit communautaire devrait éviter d'introduire des obligations d'information supplémentaires, qui ne relèvent pas de l’information permanente au sens du règlement Abus de marché, uniquement pour les entités cotées. Cela serait susceptible de décourager les PME de chercher à s'introduire sur les marchés financiers et d'accélérer les tendances à la radiation que nous pouvons observer dans l'UE.

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L’AMF publie sa position sur la revue de la directive Alternative Investment Fund Managers (AIFM)

La Rédaction
Le Courrier Financier

En amont de la révision de la directive Alternative Investment Fund Managers (AIFM) et dans le prolongement de sa réponse à la consultation de la Commission européenne, l’Autorité des marchés financiers (AMF) fait part ce mercredi 17 mars de ses recommandations pour une supervision plus efficace des gestionnaires de fonds d’investissement alternatif.

Identifier les points de fragilités

Depuis sa mise en œuvre en 2013, la directive AIFM a permis l’émergence d’un marché interne des fonds d’investissement alternatifs (FIA) efficient et assorti de standards solides reconnus à l’international. Cependant des points de fragilité demeurent.

C'est le cas de la fragmentation des responsabilités de supervision entre plusieurs autorités compétentes nationales en cas de recours par les gestionnaires de FIA au passeport gestion, le fonctionnement de la délégation ou encore le caractère hétérogène de la disponibilité des outils de gestion de liquidité dans les différentes juridictions, en l’absence de règles harmonisées au sein de l’UE.

Pour une supervision plus efficace

Dans l’objectif de promouvoir une supervision plus efficace et mieux adaptée aux risques clés tels que les risques de liquidité, l’AMF prône un cadre réglementaire amélioré et harmonisé pour la gestion d’actifs, via des amendements à la directive AIFM, qui pourraient être répercutés également dans la directive UCITS lorsque cela permet de réduire les différences inutiles entre les deux directives. Dans ce contexte, l’AMF soutient les propositions suivantes :

  • dans les situations où la supervision est fragmentée entre plusieurs autorités du fait du recours au passeport gestion, un rôle de supervision prépondérant devrait être donné à l’autorité compétente en charge de la supervision du gestionnaire de fonds pour contrôler l’ensemble de ses activités dans l’UE. Cela comprendrait un accès à toute information pertinente à la supervision de cette entité pour tous les fonds gérés ;
  • tout en reconnaissant les bienfaits de la délégation en matière d’organisation et d’expertise, il conviendrait, comme le souligne l’ESMA, d’examiner certains types de délégation extensive – comme ceux qui conduisent les gérants à déléguer l’intégralité de la gestion de portefeuille pour fournir uniquement des services de middle et back-office – afin de vérifier que les gestionnaires AIFM et UCITS restent bien responsables des fonctions et décisions clés ;
  • un examen détaillé des règles de reporting est nécessaire pour améliorer la capacité des régulateurs à superviser les fonds d’investissements et à surveiller les différents types de risques liés à leurs activités, à la fois au niveau micro et macro ;
  • un cadre européen devrait être mis en place pour permettre l’usage des outils de gestion de liquidité dans toutes les juridictions de l’UE et imposer la possibilité de recourir au mécanisme de plafonnement des rachats (gates) ;
  • une harmonisation et une cohérence plus poussées devraient être introduits entre les directives AIFM, UCITS et MIF afin de minimiser les écarts de règles non justifiés pour les entités fournissant les mêmes services.

Concernant cette dernière proposition, l’AMF recommande des règles communes pour les gestionnaires d’actifs en matière de gestion des conflits d’intérêts, de reporting, de délégation, de gestion du risque de liquidité et de définition du levier. 

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Régime pandémique : la CNCEF Assurance appelle les professionnels à répondre à la consultation

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale des Conseils Experts Financier (CNCEF) Assurance appelle ce vendredi 24 juillet les chefs d’entreprise, les courtiers en assurance et leurs mandataires, à répondre à la consultation de l'État sur le futur régime d'assurance des risques pandémiques. Cette consultation permettra la mise en œuvre d'une couverture assurance abordable, pour toutes les entreprises et les acteurs de l’assurance et de la réassurance. La consultation gouvernementale durera jusqu’au 31 août prochain.

Les professionnels concernés peuvent déposer leur contribution sur la plateforme du Ministère de l’Economie et des Finances. « Cette participation des acteurs de l’assurance et des entrepreneurs est importante, car elle doit contribuer à la définition d’une couverture pour les entreprises en cas d’événements exceptionnels (pandémies ou autres catastrophes), à un coût abordable pour elles et maîtrisé pour les pouvoirs publics », explique Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance.

Accompagner les professionnels

La CNCEF Assurance invite donc tous les acteurs concernés — chefs d’entreprises, les courtiers d’assurance et leurs mandataires — à se prononcer sur les différentes options proposées par l’Etat, qui ont vocation à définir le futur dispositif d’assurance : 

  • son champ d’intervention (risque pandémique ou plus large) ; 
  • son périmètre d’application (adhésion obligatoire ou facultative des entreprises ) ;
  • la nature de la couverture proposée (indemnisation complète ou compensation forfaitaire) ;
  • les modalités de partage du risque et de financement entre les différents acteurs ;
  • la mutualisation du risque entre toutes les entreprises ou une gestion individuelle et flexible des risques exceptionnels.

« La CNCEF Assurance sera très attentive aux résultats de cette consultation qui permettra au Gouvernement de finaliser un mécanisme de couverture d’ici la fin de l’année. Elle effectuera également un suivi de la future Loi, de sorte à accompagner les professionnels dans son appropriation et  leur permettre de conseiller au mieux les entreprises », conclut Stéphane Fantuz.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Offres publiques : l’AMF lance une consultation sur le retrait obligatoire et l’expertise indépendante

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce lundi 16 septembre le résultat de ses travaux sur la mise en œuvre du retrait obligatoire et l’expertise indépendante, dans le cadre des offres publiques. Le régulateur annonce également le lancement d'une consultation publique sur des propositions d’évolution de sa réglementation. Les contributions doivent être retournées au plus tard le 15 octobre 2019.

18 propositions sur la table

Dans le contexte de la loi PACTE — dont les dispositions ont conduit à un abaissement du seuil de mise en œuvre du retrait obligatoire — l’AMF a constitué un groupe de travail, constitué des différentes parties prenantes en charge d’améliorer la réglementation applicable au retrait obligatoire et à l’expertise indépendante.

Les travaux de réflexion de ce groupe — présidé par Thierry Philipponnat et Patrick Suet, membres du Collège de l’AMF — ont abouti à la remise d’un rapport qui comporte 18 propositions. Elles visent à renforcer la protection des actionnaires minoritaires et à mieux garantir l’indépendance et la transparence de l’expertise indépendante. Les principales modifications réglementaires envisagées sont :

  • positionner l’organe social compétent de la société visée au centre du processus des offres publiques, en renforçant les conditions d’indépendance qui doivent présider à la désignation et au suivi des travaux de l’expert, ainsi que le contenu de son avis motivé ;
  • soumettre à l’accord de l’AMF le nom de l’expert indépendant envisagé lorsque la société visée par l’offre n’a pas désigné en son sein un comité ad hoc, composé majoritairement d’administrateurs indépendants ;
  • imposer un délai minimum de 15 jours de négociation entre le dépôt de la note d’information et la note en réponse en cas d’offre publique simplifiée, permettant à l’expert indépendant et à l’organe social compétent de la société visée de prendre connaissance des éventuelles observations provenant des actionnaires minoritaires ;
  • respecter ou, le cas échéant, justifier tout prix d’offre inférieur à certaines références de valorisation, telles que l’actif net comptable, les moyennes de cours de bourse et les opérations significatives récentes intervenues sur le capital de la société ;
  • renforcer la transparence du processus de désignation de l’expert indépendant et le contenu de sa lettre de mission qui devra être annexée au rapport ;
  • justifier l’attestation d’équité en conclusion du rapport d’expertise, au regard du contexte et du fondement réglementaire de la mission de l’expert indépendant ;
  • allonger le délai minimum d’intervention de l'expert indépendant à 20 jours de négociation à compter de la réception des principaux documents nécessaires à l’élaboration de sa mission et permettre à celui-ci de ne pas remettre d’attestation d’équité lorsqu’il considère ne pas avoir eu un délai suffisant pour élaborer son rapport ;
  • prévoir dans le rapport d’expertise indépendante un chapitre dédié à l’analyse et l’appréciation des observations écrites d’actionnaires reçues par l’expert, précisant, le cas échéant, les raisons pour lesquelles il a, ou non, tenu compte des observations transmises ;
  • prévoir la possibilité pour l’AMF de demander à la société visée de désigner un nouvel expert indépendant, dont l’identité aura préalablement été soumise à son accord, lorsqu’elle constate que le rapport d’expertise initial contient des insuffisances significatives ;
  • améliorer l’information et la transparence s’agissant de la rémunération de l’expert indépendant et la revue de la qualité de ses travaux.

Ces propositions ont vocation à donner lieu à des modifications de la réglementation AMF, dont le contenu est soumis aujourd’hui à une consultation publique.

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AMF : consultation sur le Règlement Prospectus

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le règlement européen Prospectus et ses règlements délégués associés sont entrés en application le 21 juillet 2019. Dans ce contexte, l’Autorité des marchés financiers (AMF) annonce ce mercredi 31 juillet le lancement d'une lance une consultation sur le projet de modification de sa doctrine sur le sujet et sur une nouvelle recommandation sur la communication financière des sociétés par voie de presse écrite. Cette opération durera jusqu'au 30 septembre prochain.

Un nouveau guide

Cette doctrine est intégrée dans un nouveau guide intitulé « Guide d’élaboration des prospectus et information à fournir en cas d’offre au public ou d’admission de titres financiers ». Ce guide ne s’applique pas aux émissions de parts sociales de banques mutualistes, de coopératives constituées sous forme de sociétés anonymes, de SCPI, de SEP ou de certificats mutualistes qui relèvent d’un régime d’information national. Il est composé de 3 parties :

  • l’information à fournir dans les prospectus approuvés par l’AMF à compter du 21 juillet 2019 ;
  • les informations à fournir en cas de dispense de prospectus ;
  • les positions et recommandations de l’AMF en matière d’émission et d’admission de titres de capital. 

Ce guide a été élaboré à partir de textes encore en projet — dispositions législatives, règlement général et instructions. Il sera ajusté en fonction des textes définitifs qui devraient être publiés d’ici fin septembre. Les positions et recommandations actualisées de ce guide ne deviendront applicables qu’au moment de la publication de la version définitive de ce guide. Cette consultation porte également sur la mise à jour du guide l’information périodique, dans la mesure où le document de référence devient un document d’enregistrement universel et sur une nouvelle recommandation sur la communication financière des sociétés par voie de presse écrite.

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FIDROIT renforce ses effectifs

La Rédaction
Le Courrier Financier
L'entreprise a recruté... Pour le service consultation/documentation :
  • Axelle MEILLER (consultante)
  • Rania IHADDADENE (consultante)
  • Maïder DOS SANTOS (consultante)
  • Sébastien GARCIA (consultant)
Pour le développement digital :
  • David DAUPEYROUX (ingénieur développement logiciel)
  • Lionel ANTRAIGUE (développement logiciel)
Pour l'équipe commerciale :
  • Morgane DA SILVA (chargée de clientèle)
  • Mounir KHALIL (chargé de clientèle)
Et enfin, pour la formation :
  • Alexandre BOITARD (chargé de formation)
  • Marion PONCELET (assistante commerciale/communication)
En 2 ans, le service formation de Fidroit s’est également attaché les services de 16 nouveaux intervenants «extérieurs». En 2017, Fidroit avait déjà enrichi ses effectifs :
  • Guillaume BOURGUET (graphiste/web designer)
  • Aude ROYER (assistante d'accueil)
  • Christelle CLERMONT (assistante comptable)
Elle compte aujourd’hui une quarantaine de collaborateurs et fin 2018, avec le lancement de la communauté du Conseil en Organisation Patrimoniale, elle continuera de recruter. Elle accueille également un jeune alternant en marketing digital ainsi que 2 consultants stagiaires.
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L’AMF lance une consultation sur la mise en oeuvre de plafonnement des rachats dans les fonds ouverts

La Rédaction
Le Courrier Financier
La possibilité de prévoir des mécanismes de plafonnement des rachats (appelés « gates » en anglais), actuellement offerte aux fonds de fonds alternatifs, aux fonds professionnels à vocation générale et aux OPCI, est étendue par une disposition du projet de loi « Sapin 2 ». Il revient désormais à l’Autorité des marchés financiers (AMF) de déterminer les cas et conditions dans lesquels les sociétés de gestion pourront utiliser ces mécanismes. L’AMF lance une consultation publique jusqu’au 30 décembre 2016 sur des propositions de modification de son règlement général et de sa doctrine.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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