Fidelity instaure un congé parental égalitaire pour tous ses collaborateurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Fidelity International (Fidelity) — spécialiste des services en gestion de placements — annonce ce mardi 23 juin l'introduction d'une politique de congé parental renforcée à l'échelle de l'entreprise : celle-ci implique que les pères et les « parents secondaires » pourront désormais prendre le même nombre de congés payés que les mères et les « parents principaux » au sein de chacun de ses 27 bureaux à travers le monde.

« Fidelity a à cœur la diversité et l'inclusion et il est extrêmement important pour nous de traiter tous les parents sur un pied d'égalité et de créer des conditions équitables pour tous les sexes. Cette politique favorable à la famille offrira la souplesse nécessaire pour répondre aux besoins en matière de garde d'enfants et transformera la parentalité pour de nombreuses familles », ajoute Sally Nelson, Directrice du personnel chez Fidelity International.

Culture d'entreprise inclusive

Cette politique entrera en vigueur pour les enfants nés (y compris par l'intermédiaire de mères porteuses) ou adoptés à partir du 1er septembre 2020. Il offrira jusqu'à 26 semaines de congés payés — Indemnités de la politique de congé parental partagé (« Shared Parental Leave Policy »), plutôt que le congé paternité standard — pour chaque parent employé par l'entreprise dans les 12 premiers mois suivant l'arrivée d’un enfant.  

D'après Fidelity, il s'agit d'une nouvelle avancée dans « pour créer une culture d’entreprise inclusive et égale pour tous ». Par ailleurs, « ces améliorations garantiront que tous les collaborateurs seront soutenus dans leur volonté de passer du temps à s'occuper de leurs enfants, indépendamment de leur genre, de leur orientation sexuelle, de leur lieu de travail ou de la façon dont ils deviennent parents », précise le communiqué.

Lire (2 min.)

Courtage d’assurances : Covid-19, un accord de branche sur la prise de congés

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le cadre de la crise sanitaire, la branche professionnelle du courtage d'assurance annonce ce mardi 7 avril la signature d'un accord sur la prise de congés. « L'activité des entreprises de courtage d'assurances et de réassurances commence à ressentir les premiers effets de la crise sanitaire Covid-19. A terme, cette crise aura un impact certain sur la santé économique et financière de nos entreprises », déclarent les partenaires sociaux.

Télétravail et emplois sauvegardés

Dans un communiqué commun, PLANETE CSCA et les six organisations syndicales représentatives de la branche — la C.F.E.-C.G.C., la C.F.D.T., la SN2A-C.F.T.C., la C.G.T., la C.G.T./F.O. et l'U.N.S.A. — déclarent prendre « toute la mesure de la situation actuelle et à venir ». Les partenaires sociaux de la branche professionnelle rappellent qu'en période de confinement, « le télétravail doit être le mode de travail privilégié pour tous les postes qui le permettent. Il doit être généralisé et maintenu pendant cette période ».

Les entreprises et les salariés de la branche professionnelle sont également invités à « contribuer, chacun pour partie, à la mise en œuvre d'un effort sans précédent de solidarité et de responsabilité pour adapter les organisations et soutenir l'activité des entreprises, même à la baisse ». Objectif pour la profession, « sauvegarder la pérennité des cabinets de courtage » afin de « maintenir le niveau d'emploi pendant toute la durée de l'actuel confinement, et lors de la sortie de crise ». 

Accord sur 6 jours de congés payés

Dans ce cadre, les partenaires sociaux de la branche professionnelle du courtage d'assurances ont examiné les dispositions prévues par l'article premier de l'ordonnance du 25 mars 2020 « portant mesures d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19 ». Ce texte permet l'aménagement temporaire de la prise des congés payés, sous réserve notamment de la conclusion d'un accord collectif de branche.  

Ils ont donc entamé une négociation, qui a permis de conclure un accord de branche à durée déterminée relatif aux congés payés. Cette décision permet à l'employeur de décider de la prise de 6 jours de congés payés acquis par le salarié, ou de modifier unilatéralement les dates de prise de congés payés.

Les partenaires sociaux de la branche s'engagent à se réunir « au moins tous les quinze jours pour assurer un suivi du présent accord ». Plus largement, ils en profiteront pour faire un point sur la crise sanitaire et son impact sur l'organisation des entreprises de la branche professionnelle.

De l'importance de la solidarité

« Dans ce contexte difficile, la solidarité est indispensable pour préserver les emplois. Je remercie toutes les parties prenantes pour la qualité du dialogue que nous avons eu, permettant de trouver un accord qui évitera, j'en suis persuadé, un recours au chômage partiel voire à terme, la disparition de certains postes », déclare Roy de TAO, Président de la CPPNI et Vice-Président de PLANETE CSCA en charge des Affaires sociales.

Les partenaires sociaux tiennent à présenter un front uni. « Signer ce texte est le gage de la responsabilité des partenaires sociaux dans la branche professionnelle du courtage », souligne Thierry Tisserand, Secrétaire Général Adjoint de la fédération CFDT des Banques et Assurances (FBA CFDT), chef de file de la délégation CFDT dans la branche courtage.

Marguerite Weber, Secrétaire générale de la CFE-CGC exprime par ailleurs le soutien de son organisation aux TPE/PME de la branche professionnelle du courtage : « Dans les grandes entreprises, nous avons toujours la possibilité de trouver un accord, ce qui n'est pas toujours le cas pour les courtiers de proximité. Nous souhaitions marquer, par la signature de cet accord, notre engagement envers les salariés des petites structures. »

Lire (5 min.)