Marchés financiers : l’AMF veut renforcer la compétitivité de l’Europe

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au sortir des élections européennes et alors que le Parlement et la Commission vont entamer une nouvelle mandature, l’AMF souhaite contribuer à l’agenda 2020-2024. Le régulateur a publié le 6 juin dernier des pistes de réflexion face au renforcement des marchés de capitaux à 27, à l’attractivité et à la compétitivité de l’Europe et aux transitions numériques et environnementales.

Ces dix dernières années, l’Europe a accompli de nombreuses avancées pour renforcer la solidité de ses marchés de capitaux. L’AMF constate que le socle commun de régulation et de supervision a progressé. Néanmoins certaines limites apparaissent. Par exemple, la volonté politique freine une plus grande intégration, ou encore la réglementation croule sous les détails. Le régulateur veut tendre vers des marchés financiers européens plus efficaces, et renforcer la compétitivité de l’Europe.

Une Europe financière forte à l'international

L'AMF préconise notamment de concrétiser les ambitions européennes en matière de finance durable — réorienter les flux financiers pour soutenir la transition énergétique, environnementale, et sociale — et de mettre en place une stratégie digitale européenne pour les services financiers. Objectif, soutenir la compétitivité de l’Europe sans menacer la stabilité du secteur financier et le bon fonctionnement des marchés.

Il est également proposé de revoir les régimes encadrant les relations de l’Europe avec les pays tiers dans les différents textes sur les services financiers. Ces axes de travail dans leur ensemble doivent donner un nouveau souffle à l’Union des marchés de capitaux, et répondre aux besoins de développement des entreprises.

Tenir compte des effets du Brexit

L’AMF met en avant des propositions pragmatiques pour favoriser une plus grande convergence dans la supervision des acteurs. Cette stratégie permettra de mettre en place un cadre de travail commun, dans un paysage européen transformé par la sortie du Royaume-Uni de l’Union et la co-existence de plusieurs centres financiers. L’AMF veut améliorer la qualité de la norme européenne, notamment sa capacité à évoluer dans un environnement qui change rapidement.

Elle propose une série d’ajustements de textes existants pour en renforcer la lisibilité, simplifier et le cas échéant corriger des dispositions qui s’avèrent inadaptées. Elle suggère notamment de repenser l’architecture des textes sur la gestion d’actifs. A l’occasion de la revue de la directive AIFM, l'AMF propose de définir un socle commun de règles pour les acteurs de la gestion d’actifs, plus clair et harmonisé.

Par ailleurs, elle affirme son soutien pour une simplification du règlement PRIIPs pour une meilleure information des épargnants. Elle s’exprime également en faveur d’une revue ciblée de la directive MIF2 pour revoir certaines dispositions au vu des constats faits, et prendre en compte les effets de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Enfin, le régulateur appelle de ses vœux une revue des exigences de reportings afin d’éviter duplications et incohérences.

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Brexit : vers un exode des professionnels de la finance ?

Roxane Nojac
Le Courrier Financier
Alors que les discussions autour des modalités du Brexit battent leur plein dans les hautes sphères européennes, le sujet anime aussi les esprits des professionnels de la place londonienne. Combien d'entre eux envisagent un départ ? Estiment-ils que la compétitivité de la City s'est dégradée ? Le Courrier Financier vous propose une nouvelle infographie informative sur le sentiment des forces vives de la capitale britannique.
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L’invité – Eric Pinon, AFG : Moins de 10% de l’épargne est dédiée aux placements productifs !

Roxane Nojac
Le Courrier Financier
Conjoncture, compétitivité des gérants français, éducation financière de l'épargnant, gestion durable ou encore financement des PME... Eric Pinon, élu à la présidence de l'AFG en mai dernier, revient pour nous sur les problématiques et ambitions de son mandat, avec un fer de lance : initier une réflexion globale sur la gestion durable et responsable, thème central des Assises de l'AFG, qui se tiendront le 11 octobre prochain.
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Investissements étrangers en France… ça va mieux !

Roxane Nojac
Le Courrier Financier
"Ça va mieux !" En mai 2016, quand François Hollande clamait dans les médias, par cette formule désormais célèbre, que la situation économique de la France s'était améliorée, il s'était attiré les railleries de l'opposition et des citoyens. Un an plus tard, il semble que les chiffres lui aient donné raison. 
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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L’écosystème de compétitivité des ETI en légère amélioration

Matthieu WALTERSPIELER
Vingtrois
Les dirigeants des entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises restent très majoritairement confiants sur la compétitivité de leurs sociétés. Ils sont de plus en plus désireux de mettre en place une politique salariale attractive, notamment via l’épargne retraite.
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