Biodiversité : La Financière de l’Echiquier lance le podcast pédagogique « Sursauts »

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Financière de l’Echiquier (LFDE) — sociétés de gestion française de conviction — annonce ce jeudi 30 novembre lancer en partenariat avec ID – l’Info Durable, le podcast « Sursauts ». Cette série de six épisodes sera consacrée aux solutions dédiées à la préservation et à la régénération de la biodiversité. Ce contenu s’inscrit dans le sillage des initiatives pédagogiques déployées par LFDE — comme son premier podcast, Un pied devant l’autre, dédié à la finance durable, ou le MOOC Biodiversité, Relever le défi du vivant d’ENGAGE, soutenu par la société de gestion.

Enjeux climatiques et de biodiversité

Mobilisée en faveur des enjeux climatiques et de biodiversité, LFDE cherche à sensibiliser le plus grand nombre et à mettre en lumière des solutions concrètes, développées par des entreprises engagées notamment. Présenté par Raphaëlle Duchemin, chaque épisode de « Sursauts » invite des experts, de tous les secteurs de l’économie :

  • Biodiv Corp, cabinet de conseil et de formation ;
  • Veolia, numéro un mondial des services à l'environnement, le groupe de luxe Kering ;
  • Etia et Vow ASA, entreprises norvégiennes spécialisées dans la gestion des déchets et des eaux usées pour l'industrie maritime ;
  • le groupe suisse SIG — spécialiste mondial des emballages alimentaires et le Muséum national d’Histoire naturelle — qui développe un projet de recherche en biomimétisme dédié à la réalisation de récifs artificiels.

Dialogue entre investisseurs et entreprises

Ce podcast a été lancé lors de la 3e édition des Rencontres du Climat & de la Biodiversité le 28 novembre 2023. Réunissant experts, entreprises et clients, ces Rencontres ont vocation à mobiliser l’ensemble de l’écosystème de LFDE, à stimuler le dialogue entre investisseurs et entreprises et à dégager des pistes concrètes en faveur du climat et de la biodiversité. « Sursauts » est accessible sur les grandes plateformes d’écoute ainsi que sur le site de LFDE.

« La sauvegarde de la biodiversité est un enjeu capital à nos yeux, plus de 50 % du PIB mondial en dépendent. A La Financière de l’Echiquier (LFDE), nous sommes convaincus du rôle de l’industrie de la gestion d’actifs face à ce défi universel. Cette nouvelle initiative, Sursauts, s’inscrit dans le sillage de nos nombreuses actions pédagogiques déployées au fil du temps. Nous remercions chaleureusement les experts pour leur contribution et leur engagement », déclare Bettina Ducat, Directrice Générale de LFDE.  

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Swiss Life Asset Managers France intègre la Fondation « Finance for Biodiversity »

La Rédaction
Le Courrier Financier

Swiss Life Asset Managers France (Swiss Life AM France) — filiale de gestion des actifs du groupe Swiss Life — annonce ce lundi 22 mai intégrer la Fondation « Finance for Biodiversity », à l'occasion de la journée internationale de la biodiversité. En rejoignant les 140 signataires de l'engagement de la Fondation « Finance for Biodiversity (ou FfB) » et en devenant membre de la Fondation, Swiss Life AM France réaffirme son engagement en faveur de la biodiversité.

La Fondation FfB est la principale organisation mondiale d'investisseurs qui mène des actions en faveur de la biodiversité. Grâce à différents groupes de travail sur des thèmes tels que la défense des politiques publiques, la définition d'objectifs durables et concrets, l'engagement avec les entreprises et l'évaluation de l'impact de ces dernières, les membres de la Fondation peuvent accélérer de manière significative la protection de la biodiversité.

Promouvoir la biodiversité

Plus concrètement, Swiss Life AM France en tant que signataire et membre de la Fondation intègre, dès ce lundi 22 mai, deux groupes de travail : un premier sur l’évaluation de l’impact des entreprises ; un second sur l’impact positif des acteurs financiers. Objectif pour Swiss Life AM France, partager et acquérir des connaissances en matière de biodiversité.

Le gérant souhaite aussi développer son expertise sur le sujet au travers de ses trois fonds à impact, dont l’un est entièrement dédié à la biodiversité : Swiss Life Funds (Lux) Equity Environment & Biodiversité Impact. Ce fonds sélectionne des entreprises dont les produits et services (prévention et contrôle de la pollution, traitement de l’eau, agriculture durable, etc.) contribuent à préserver les écosystème terrestres et marins ainsi que la biodiversité.

Mener une stratégie durable

Cette Journée internationale de la biodiversité, créée par les Nations Unies, a pour volonté de
sensibiliser un large public à cette thématique mais aussi d’en améliorer sa compréhension. Les sujets et enjeux liés à la biodiversité ne peuvent plus être ignorés. Il est donc du devoir des acteurs comme Swiss Life AM France, de s’engager et de promouvoir ces thèmes incontournables qui engagent notre avenir à tous.

« La biodiversité est au cœur de nos préoccupations chez Swiss Life Asset Managers France. En tant qu’investisseur, nous nous engageons à mener une stratégie durable afin de laisser un environnement viable aux générations futures. Nous sommes fiers de pouvoir rejoindre la Fondation Finance for Biodiversity afin de contribuer à la transition de notre économie vers une finance plus verte » Frédéric Bôl, Président du Directoire de Swiss Life AM France.

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Le billet mensuel du Docteur Leber

Hendrik Leber
ACATIS Investment
Des routes et des aéroports sont bloqués par des activistes climatiques qui se collent les mains sur le bitume et le tarmac. C’est agaçant, tout comme Greta Thunberg peut l’être. Mais sur le fond, ces protestataires ont raison, car ce ne sont pas les politiques actuelles qui permettront de maîtriser le changement climatique. D’ailleurs, nous ne maîtrisons pas non plus d’autres thématiques environnementales extrêmement importantes, notamment celle de la destruction de la biodiversité.
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De COP en COP

Jean-Guillaume Péladan
Sycomore Asset Management
Que dire de la COP27 (Climat) qui a s’est tenue en novembre en Egypte ? Remarque préliminaire : évaluer l’impact que peut avoir une COP ne peut sérieusement se faire qu’avec un recul de plusieurs années. Par exemple, la COP15 en 2009 à Copenhague, qualifiée d’échec par la majorité des commentateurs, a en fait ouvert la voie à la COP21 de 2015, reconnue quasi-unanimement comme un succès historique, même si, 6 ans après la ratification de l’Accord de Paris, les impacts concrets se font attendre et restent bien moindres que ce qu’a accompli le Covid-19 par exemple.
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PAREF signe un financement durable pour refinancer le Groupe

La Rédaction
Le Courrier Financier

PAREF — spécialiste européen de la gestion immobilière — annonce ce mercredi 6 décembre avoir signé ce jour un financement corporate d’un montant total de 90 M€. Ce financement se compose d’un prêt de 50 M€ pour une maturité de 5 ans, et d’une ligne de crédit disponible confirmée de 40 M€ pour une maturité de 4 ans. Il permet au Groupe de refinancer sa dette et de poursuivre les projets de développement en cours et à venir.

PAREF a opté pour un financement durable, en ligne avec ses convictions et sa stratégie ESG « Create More ». Il s’agit en l’occurrence d’un « Sustainabilty-Linked Loan » (SLL), disposant d’un cadre de financement durable (ESG Framework) autour d’Indicateurs Clés de Performance tels que la réduction d’émission carbone et la labélisation d’actifs, ainsi que les Cibles de Performance de Durabilité durant la période du financement.

Stratégie ESG du Groupe PAREF

Ce cadre a été évalué par EthiFinance — agence indépendante de notation experte en finance et ddéveloppement durable. Il est aligné sur les principes de la Loan Market Association (LMA). Ce financement est octroyé par HSBC Continental Europe (en tant que coordinateur, arrangeur, arrangeur ESG et agent), Crédit Agricole Ile-de-France (en tant qu’arrangeur et arrangeur ESG), et Caisse d’Epargne Bretagne – Pays de Loire, assistés par leurs conseils Gide Loyrette Nouel et 14 Pyramides notaires. PAREF est conseillé par Allen & Overy et Wargny Katz Notaires.

« Le choix d’un financement durable traduit concrètement la stratégie ESG de PAREF, qui se déploie dans l’ensemble des activités et projets du GroupeNous remercions chaleureusement nos partenaires bancaires HSBC et Crédit Agricole Ile-de-France pour leur confiance renouvelée, et Caisse d’Epargne Bretagne – Pays de Loire pour leur accompagnement, ainsi que tous les conseils pour leur diligence dans la réalisation de cette opération structurante », explique Jia Wang, Directrice Financière chez PAREF.

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Obligataire daté : LFDE lance le fonds Echiquier Credit Target Income 2027

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Financière de l’Echiquier (LFDE) — société de gestion — lance le fonds daté « Echiquier Credit Target Income 2027 ». Il investit dans des obligations d’entreprises majoritairement européennes ou américaines et canadiennes, libellées en euros. Au lancement, il se compose de 60 à 70 émetteurs, majoritairement à haut rendement (High Yield) avec une notation moyenne BB.

A la date de fin de vie du fonds le 31 décembre 2027, les obligations en portefeuille auront une maturité résiduelle de six mois maximums. Seulement 25 % des titres en portefeuille pourront avoir une échéance comprise entre janvier et juin 2028. La période de souscription se terminera le 30 juin 2024. Le fonds sera ouvert aux rachats sur la totalité de son existence.

High Yield et Investment Grade

La gestion du fonds « Echiquier Credit Target Income 2027 » est assurée par Uriel Saragusti, Matthieu Durandeau et Aurélien Jacquot, CFA. Ce fonds de fortes convictions est classé SFDR 8. Il bénéficie de l’expertise de sélection d’entreprises de LFDE. Il vient enrichir l’expertise obligataire de LFDE, qui représente plus de 1,3 Md€ d’encours sous gestion.

« Le lancement d’Echiquier Credit Target Income 2027 se fonde sur notre expertise obligataire, forgée depuis plus de 15 ans. La sélection rigoureuse des titres et la recherche de rendement sont au cœur du processus d’investissement. La construction de portefeuille repose sur l’équilibre entre un cœur de portefeuille à haut rendement — minimum 60 % du fonds — et une poche de diversification Investment Grade », ajoute Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué et Directeur de la Gestion d’Actifs de LFDE.

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Biodiversité : La Banque Postale AM et Tocqueville Finance lancent un fonds actions

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque Postale Asset Management (LBP AM) — détenue à hauteur de 75 % par La Banque Postale, 25 % par Aegon Asset Management — et sa filiale Tocqueville Finance annoncent ce mardi 22 novembre le lancement d’un fonds actions monde : Tocqueville Biodiversity ISR.  Il cible les sociétés qui apportent des solutions aux enjeux de la préservation de la biodiversité. Lancé avec le soutien de CNP Assurances qui s’est engagé à investir 120 M€, ce fonds illustre concrètement l’engagement du groupe La Banque Postale en faveur de la biodiversité.

Préserver la biodiversité

L’enjeu est crucial : 55 % du PIB mondial reposerait sur les services rendus par la nature et plus d’1 million d’espèces seraient déjà menacées d'extinction. En France, la prise de conscience de cet enjeu gagne du terrain, notamment avec la loi Energie Climat qui impose aux investisseurs institutionnels et aux sociétés de gestion la publication des risques liés à l’érosion de la biodiversité pour les produits financiers.

Signataire en 2021 du « Finance for Biodiversity Pledge », LBP AM et sa filiale Tocqueville Finance renforcent leur engagement pour la lutte contre l’érosion de la biodiversité avec le fonds Tocqueville Biodiversity ISR. Il sélectionne les entreprises qui apportent des solutions aux enjeux de préservation de la biodiversité et du capital naturel. Leur empreinte biodiversité est calculée avec l’outil de mesure « Global Biodiversity Score (GBS) » de CDC Biodiversité et Carbon4 Finance, qui est l’un des outils d’aide à la décision. Le fonds est classé article 9 sous SFDR.

Quatre leviers de gestion

L’univers d’investissement de Tocqueville Biodiversity ISR couvre quatre thématiques : l’agriculture et l’alimentation soutenables (agriculture régénératrice, production alimentaire durable, reforestation et gestion forestière durable), l’économie circulaire (systèmes de collecte et de recyclage, packaging recyclable ou compostable), les bâtiments verts (nouveaux matériaux de construction) et les services et solutions environnementaux (traitement de l’eau, de l’air et des sols, technologies de dépollution). L’équipe de gestion dispose de quatre leviers : 

  • l’identification de solutions : le fonds sélectionne des entreprises apportant des solutions via leurs offres de produits ou de services, notamment des acteurs spécialisés fournissant des produits et services contribuant à réduire les pressions sur la biodiversité ;
  • l’engagement : LBP AM et Tocqueville Finance identifient et accompagnent, des entreprises ayant une empreinte significative sur la biodiversité dans la mise en place d’objectifs et stratégies pour l’atténuer, par exemple en matière de réduction de l’utilisation du plastique ; 
  • la sélection « Best in Class » :  elle vise à identifier les sociétés à enjeu, et qui ont engagé une transition positive pour maitriser leur empreinte Biodiversité, en adaptant leurs pratiques internes et dans leurs chaînes de valeur ;
  • l’exclusion : le fonds ne finance pas d’entreprises impliquées dans des activités qui exercent des pressions sur la biodiversité liées à la déforestation.

« Chez LBP AM et Tocqueville Finance, nous avons l’intime conviction que relever le défi climatique ne se fera pas sans une meilleure préservation du vivant.  Avec 3 milliards d’encours investis à fin août 2022 sur les thèmes de la transition énergétique et de la biodiversité, LBP AM et Tocqueville Finance se sont résolument engagés pour un monde plus durable et soutenable. Le lancement de Tocqueville Biodiversity ISR est une preuve supplémentaire de notre engagement », explique Vincent Cornet, Directeur de la gestion de LBP AM et Directeur général de Tocqueville Finance.

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Taxonomie européenne : le défi des conseillers financiers

Stéphane Fantuz
CNCEF Patrimoine
Après la Conférence de Charm el-Cheikh en Egypte qui s'est soldée par un échec, l'exigence climatique continue. Les Conseillers financiers vont être face au défi de la taxonomie européenne dès le 1er janvier prochain, devant collecter obligatoirement les préférences ESG des clients. Introduite par la révision de la MIFID II et issue du Pacte Verte européen, cette nouvelle réglementation met l’accent sur la finance durable. L'éclairage de Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Patrimoine.
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ISR : Ecofi s’engage pour le climat et la biodiversité

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ecofi — société de gestion du Groupe Crédit Coopératif, membre de BPCE — annonce ce jeudi 17 novembre renforcer ses engagements ISR. Après avoir exclu plusieurs secteurs et 71 paradis fiscaux, Ecofi exclut désormais les fabricants de pesticides (à partir de 10 % du chiffre d’affaires) et les entreprises impliquées dans le développement des énergies fossiles non conventionnelles.

L'engagement ISR d'Ecofi

L’engagement investissement socialement responsable (ISR) d’Ecofi repose sur l’analyse des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), les exclusions sectorielles, celles des paradis fiscaux, la gestion des entreprises controversées et la réduction de l’intensité carbone. En tant qu'investisseur responsable, Ecofi met en place sur une démarche de progrès et de dialogue avec les entreprises.

A partir de 2019, la société de gestion a considéré qu'elle ne pouvait pas continuer à investir dans certains secteurs qui ont démontré leur nocivité ou voués à disparaître. Ecofi a ainsi exclu les armements controversés, les jeux d’argent, le tabac, les énergies fossiles non conventionnelles et le charbon. Le gérant a planifié la sortie progressive des énergies fossiles conventionnelles. Désormais, Ecofi a décidé d'aller encore plus loin.

S'engager pour le climat

Ecofi s'interdit d’investir dans des entreprises qui ont des plans de développement dans le pétrole et/ou le gaz non conventionnels. Ecofi exclut déjà dès le premier euro les entreprises impliquées dans les énergies non conventionnelles, soit les principales majors pétrolières (BP, ENI, Total, etc.). Ce critère, strict, ne suffit plus, et doit inclure les plans de développement. L’Observatoire de la finance durable explique ainsi que les énergies non conventionnelles présentent davantage de risques pour l'environnement que le pétrole et le gaz conventionnels.

De plus, une étude de 2019 des Amis de la Terre et de Reclaim Finance montre que leur développementaux Etats-Unis et au Canada pourrait représenter 85 % de la croissance globale de la production de pétrole et de gaz d’ici 2025. Cette décisionnous place au niveau des meilleures pratiques observées parmi les acteurs financiers par l’ONG Reclaim Finance. Sa mise en œuvre s’appuiera sur la « Global Oil and Gas Exit List » fournie par l’ONG allemande Urgewald, devenue une référence en Europe.

Protéger la biodiversité

Ecofi applique également l'exclusion des fabricants de pesticides (à partir de 10% du chiffre d’affaires). La société de gestion intégrait déjà les risques liés à la biodiversité, à travers les exclusions sectorielles comme le charbon, l’extraction, le raffinage, le transport et la production d’énergie liée au pétrole ou encore l’extraction d’énergies fossiles non conventionnelles. Cet enjeu est également pris en compte dans l’analyse ESG ainsi que dans l’analyse des controverses.

Ecofi œuvre par ailleurs pour la préservation des espèces à travers sa politique d’engagement actionnarial. A travers cette nouvelle exclusion, Ecofi souhaite renforcer l’intégration de la biodiversité dans son processus ISR tant il y a urgence à agir. En effet le rapport Planète Vivante du WWF, publié en octobre dernier, fait un constat alarmant. Ce rapport, qui suit l'état de santé de la nature depuis près de 50 ans, montre un déclin moyen de 69 % des populations d'espèces sauvages surveillées dans le monde entre 1970 et 2018.

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Robeco lance une stratégie axée sur la biodiversité

La Rédaction
Le Courrier Financier

Robeco — spécialiste international de la gestion d'actifs, basée à Rotterdam — annonce ce mercredi 2 novembre le lancement du fonds « RobecoSAM Biodiversity Equities ». Cette stratégie d'investissement thématique à forte conviction classée Article 9 selon le règlement SFDR. Cette nouvelle stratégie cible les entreprises qui tirent parti de la transition vers un monde favorable à la nature. 

Gestion thématique à impact

La stratégie « RobecoSAM Biodiversity Equities » investit dans des entreprises qui favorisent l'utilisation durable des ressources naturelles et des écosystèmes, ainsi que les technologies, produits et services qui contribuent à réduire les menaces envers la biodiversité ou à restaurer les habitats naturels. Elle cible les opportunités de génération d'alpha dans la dynamique de croissance structurelle créée par les gouvernements, les entreprises et les consommateurs. Objectif, soutenir la biodiversité et la transition vers un monde favorable à la nature.

Cette nouvelle stratégie fait partie de la gamme de stratégies d’investissement à impact de Robeco. Objectif, générer des rendements à long terme ajustés du risque intéressants, avec une réelle différence sur le terrain. Elle est gérée par David Thomas, gérant de portefeuille senior, et Aaron Re'em, cogérant de portefeuille au sein de l'équipe d'investissement thématique durable de Robeco. Basée à Zurich et composée de 16 professionnels, cette équipe possède plus de 20 ans d'expertise dans la gestion de stratégies avec plus 12 Mds€ d'actifs sous gestion.

Quatre thèmes d'investissement

L'univers d'investissement s'articule autour de quatre thèmes qui couvrent l'utilisation durable des terres, les réseaux d'eau douce, les systèmes marins et les produits traçables. L'engagement est un élément essentiel de cette stratégie : l'équipe Actionnariat actif de Robeco dialoguera avec 25 % des sociétés en portefeuille afin d'améliorer encore leurs contributions à la biodiversité. Cet engagement bénéficiera des conseils d'une ONG de renommée mondiale spécialisée dans la conservation de la nature.

La perte de biodiversité est une urgence environnementale mondiale. La croissance démographique et économique continue d'avoir des conséquences graves sur les écosystèmes et la biodiversité, en accélérant l'extinction de masse et en mettant en péril la capacité de la nature à soutenir l'économie et la société. Des solutions sont donc nécessaires pour limiter la disparition de la biodiversité et des habitats, et assurer un avenir durable.

Favoriser la biodiversité

« RobecoSAM Biodiversity Equities est le fruit d'un travail d'un an et demi destiné à créer un produit qui, au lieu de simplement investir dans des titres liés à l'environnement ou au climat, favorise tout particulièrement la biodiversité au travers de l’investissement à impact. Le lancement de cette stratégie marque une nouvelle étape de la feuille de route pour la biodiversité que nous avions présentée plus tôt dans l’année, et nous sommes extrêmement fiers de ce que l'équipe a accompli », déclare Mark van der Kroft, CIO Actions fondamentales et quantitatives, Robeco.

« D'après le Forum économique mondial, le marché potentiel pour les nouveaux investissements favorables à la biodiversité représente plus de 10 000 milliards de dollars d'ici 2030. La protection de la biodiversité est non seulement un moyen de sauvegarder la nature, mais aussi l'une des plus grandes opportunités d'investissement de notre époque. Avec mon collègue Aaron Re'em ainsi que l'équipe d'investissement et les spécialistes de l'investissement durable, nous souhaitons offrir à nos clients une opportunité intéressante qui fasse sens », déclare David Thomas, gérant de portefeuille senior de la stratégie RobecoSAM Biodiversity Equities.

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SCPI Epsilon 360° : Epsicap Reim annonce une décote prévisionnelle supérieure à 8 %

La Rédaction
Le Courrier Financier

Epsicap Reim — société de gestion immobilière spécialisée dans les « smallcaps » — annonce ce jeudi 7 décembre une décote prévisionnelle supérieure à 8 % entre son prix de souscription et sa valeur de reconstitution en date du 31 décembre 2023. Andràs Boros et Leonard Hery, les gérants du fonds, indiquaient en septembre dernier (sur la base de leur évaluation interne) que cette décote demeurerait « significative » — à fin 2022, cette décote s’élevait à 8,4 %.

Dans un marché chahuté qui redoute le résultat des campagnes d’expertise de fin d’année, celle qui vient d’être finalisée pour Epsilon 360° par son expert indépendant, BNPP Real Estate Valuation, permet de confirmer et de préciser la « guidance » des gérants, puisque la décote devrait finalement être supérieure à 8 %. Une revalorisation à la hausse du prix de part d’une SCPI devient obligatoire par la société de gestion si cette décote devient supérieure à 10 %.

80 millions d'euros de collecte en 2024

« Notre objectif est de doubler la taille du fonds en 2024 ce qui représenterait environ 80 M€ de collecte. C’est un volume que nous pensons pouvoir déployer sereinement en reluant le rendement global du patrimoine, sécurisant davantage encore la performance du fonds pour de nombreuses années à venir. Les premières acquisitions prévues début 2024 ont ainsi un rendement moyen de l’ordre de 7,50 % », déclare Andràs Boros, président d’Epsicap.

La plus-value latente sur le patrimoine global atteint 6,13 %, « une performance dont nous sommes particulièrement satisfaits puisque le fonds n’a que deux années d’existence et que sur la période, les taux d’intérêt ont augmenté de plus de 400 bps », indique Leonard Hery, directeur général d'Epsicap. La baisse de valeur « à périmètre constant » (patrimoine existant et expertisé au 31 décembre 2022) se limite à seulement 1,3 %, et la plus-value latente sur ce même périmètre demeure encore de 6,12 %.

Pour le patrimoine acquis en 2023, les valeurs d’expertise font ressortir une plus-value latente de 6,14 % — y compris l’acquisition à venir d’ici la fin de l’année de deux actifs sous promesse. Ce chiffre démontre pour la seconde année consécutive la capacité des gérants à acheter dans de bonnes conditions.

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Le Groupe Atland dépasse 4 milliards d’euros sous gestion

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Groupe Atland — opérateur immobilier global, maison-mère de la société de gestion Atland Voisin — célèbre en 2023 son vingtième anniversaire. Ce jeudi 7 décembre, le groupe annonce avoir franchi le seuil des 4 Mds€ d’actifs sous gestion. Ce résultat reflète la confiance durable de ses clients, partenaires et actionnaires et consolide un modèle de gestionnaire d’actifs intégré.

Après la sortie du régime SIIC en 2022 et la cession progressive des actifs historiquement détenus en propre, le Groupe Atland s’est repositionné sur la gestion d’actifs réglementée, le développement immobilier et l’investissement digital. L'entreprise s'est renforcée dans les secteurs stratégiques du résidentiel, de l’hôtellerie et de la santé. Atland réaffirme sa volonté de répondre aux besoins spécifiques des clients institutionnels en France et à l’international.

S'adapter aux changements de marché

« Notre ambition depuis 2003 est de développer une plateforme intégrée couvant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’immobilier de la conception à la distribution de produits d’investissement. Notre parcours au cours de ces vingt années a été caractérisé par une gestion rigoureuse au service de nos clients et une capacité d’adaptation face aux changements du marché », déclare Georges Rocchietta, Président d’Atland.

« L’atteinte des 4 milliards d’euros sous gestion est une étape importante dans notre croissance. Atland dispose des compétences et des outils nécessaires pour continuer à créer de la valeur pour nos partenaires et pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux. Nous sommes convaincus de notre capacité à poursuivre notre croissance dans un marché qui va nous offrir beaucoup d’opportunités », ajoute-il.

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Finance durable : La Financière de l’Echiquier est partenaire du MOOC Biodiversité, Relever le défi du vivant

La Rédaction
Le Courrier Financier

 Engagée en faveur de la préservation de la biodiversité et du climat, La Financière de l’Echiquier (LFDE) — société de gestion entrepreneuriale française, filiale à 100 % du groupe Primonial — annonce ce mardi 4 octobre s’associer avec ENGAGE, organisation dédiée à la transition environnementale et sociale, dans la création d’une plateforme en ligne gratuite destinée à faciliter la compréhension des enjeux de biodiversité et de ses liens avec l’économie. 

Ce dispositif pédagogique réunit plus de 20 experts de la transition écologique, tels que François Gemenne, chercheur et membre GIEC, Bruno David, Président du Muséum national d’Histoire naturelle ou encore Philippe Grandcolas, Directeur de recherche au CNRS, ainsi qu’un écosystème de partenaires tels que l’Office Français de la Biodiversité, la Macif et LFDE.

Un MOOC accessible dès le 7 novembre 

Investisseur responsable depuis plus de 30 ans, convaincu de l’importance de l’éducation financière, LFDE déploie des initiatives pédagogiques au profit de ses clients et collaborateurs ainsi que des entreprises. Sur le terrain de l’ISR, LFDE a notamment lancé en 2019 L’Ecole de l’ISR, un dispositif de formation destiné à ses partenaires, un podcast décryptant les grands concepts de l’investissement durable ou encore une bande dessinée en 2021.

Le nouveau partenariat de LFDE avec ENGAGE s’inscrit dans ce sillage pédagogique.  Organisé autour de quatre modules, parmi lesquels « Pionnier dans mon entreprise » et « L’économie au service du vivant », le MOOC Biodiversité, Relever le défi du vivant sera accessible à partir du le 7 novembre 2022. 

Agir pour le climat et la biodiversité

« L’éducation est un enjeu  majeur porté par La Financière de l’Echiquier depuis plusieurs années. La formation de notre écosystème est primordiale à nos yeux, nos différents dispositifs d’apprentissage se sont ainsi progressivement étendus à nos clients, entreprises et collaborateurs. L’esprit pionnier de La Financière de l’Echiquier résonne dans ce MOOC dédié à la biodiversité, un format innovant, à la fois expert et pédagogique », déclare Bettina Ducat, Directrice Générale de LFDE.

« Agir en faveur du climat et de la biodiversité avec son épargne peut changer la donne. A La Financière de l’Echiquier, nous sommes convaincus que la finance durable peut être une partie de la solution. Nous restons mobilisés, et nous sommes engagés dans le cadre du Finance for Biodiversity Pledge, à approfondir la prise en compte des enjeux de biodiversité dans notre gestion », ajoute Coline Pavot, Responsable de la Recherche Investissement Responsable chez LFDE.

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L’économie circulaire : une partie de la solution pour le maintien de la biodiversité ?

François Lett
Ecofi
A l'heure du changement climatique, l'économie circulaire pourrait permettre de préserver la biodiversité en danger. La prochaine conférence COP 15 lui accordera-t-elle un rôle plus central ? Les explications de François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi.
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