Finance durable : Bpifrance rejoint le collectif FAIR

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — Banque Publique d'Investissement française — annonce ce jeudi 5 janvier avoir intégré le collectif FAIR, association née en 2021 de la fusion entre Finansol (acteur historique de la finance solidaire) et l’iiLab (laboratoire d’innovation sur l’impact). L’adhésion de la banque publique est le signe du « rôle majeur de la finance à impact social dans le financement de l’économie française et légitime l’action menée depuis plusieurs années par l’association », explique Bpifrance dans un communiqué.

L'essor de la finance durable

FAIR rassemble des établissements financiers (banques, sociétés de gestion et mutuelles d’assurance), des entreprises solidaires, des associations et d’autres acteurs engagés dans une démarche de développement de la finance à impact social — personnalités qualifiées, syndicats, etc. Ils répondent aux enjeux sociétaux actuels et favorisent ainsi le retour à l’emploi et le logement très social, appuient le développement des énergies renouvelables et de l’agriculture biologique, encouragent la cohésion territoriale et soutiennent la solidarité internationale.

La finance solidaire et à impact social représente un marché en croissance avec 24,5 Mds€ d’encours au 31 décembre 2021 (+26 % par rapport à 2020) et 2,95 Mds€ d’encours d’investissements à la même date — avec de belles perspectives de développement. L’implication et le soutien de Bpifrance dans le collectif FAIR montre que la finance à impact social, finance dédiée au développement de projets à impact social et/ou environnemental, prend une place croissante dans l’économie et la finance française.

Développer l'investissement solidaire

« Le soutien de Bpifrance à la finance solidaire et à impact social se situe dans le droit-fil de sa mission et son engagement, que ce soit en tant que Banque du Climat mais aussi sur son impact ESG. Nous sommes donc ravis de cette adhésion et convaincus des bénéfices de notre collaboration »,  déclare Arnaud Caudoux, Directeur général adjoint de Bpifrance.

« Bpifrance gère plusieurs dispositifs de soutien public à l’économie sociale et solidaire, notamment le régime des garanties dont bénéficient les investisseurs solidaires, et détient des participations dans plusieurs fonds d’investissement à impact. Cette adhésion constitue une bonne nouvelle pour les acteurs de la finance solidaire. Elle nous fournira l’occasion de mieux travailler ensemble au développement de l’investissement solidaire », ajoute Frédéric Tiberghien, Président de FAIR.

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Obligations Relance : Bpifrance annonce trois premiers investissements

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d’investissement française —  annonce ce mercredi 12 janvier trois premiers investissements en Obligations Relance pour un montant de 17 M€. Sélectionnée au terme d’un appel d’offre, piloté par France Assureurs (ex FFA) et la Caisse des Dépôts, la société de gestion de Bpifrance agréée par l’AMF s’est vu confier un mandat de gestion pour une enveloppe initiale de 220 M€ d’Obligations Relance — garanties partiellement par l’Etat.

Relance après la crise sanitaire

Les Obligations Relance ont pour objectif de financer la croissance et la transformation des PME et ETI françaises après la crise sanitaire. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre du Plan grouvernemental France Relance. Il est destiné à soutenir le développement et la transformation des entreprises françaises et les aider à se relancer en sortie de crise sanitaire.

« Comme nous l’avons fait au plus fort de la crise en participant au « pont aérien de cash », aujourd’hui Bpifrance se mobilise aux côtés de l’Etat et des assureurs, pour participer à la relance forte et durable de l’économie du pays. Avec les Obligations Relances garanties par l’Etat, les PME et ETI disposent d’un outil adapté pour relever le défi de l’investissement, indispensable à la reprise », déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance.

Viser les PME et ETI françaises

D’un montant de 2 M€ à 100 M€ et d’une durée de 8 ans, les Obligations Relance s’adressent aux PME et ETI françaises, présentant un plan de développement ambitieux par croissance organique et/ou externe. Remboursables in fine, les Obligations Relance, qui devront être émises avant le 30 juin 2022, ne donnent pas accès au capital et ne prévoient pas de suretés.

Dans le contexte de reprise économique post crise sanitaire, les Obligations Relance ont pour objectif d’inciter les PME-ETI à accélérer leurs investissements notamment dans la transition écologique et à renforcer leur bilan. Pour déployer activement ce dispositif, Bpifrance s’appuie sur 80 experts de l’investissement dans les PME et ETI, notamment grâce à ses équipes présentes sur l’ensemble du territoires au travers de ses 50 implantations régionales.

Trois premiers investissement obligataires

Les trois premiers investissements en Obligations Relance  ont été réalisés un mois après que Bpifrance s’est vu confier le mandat de gestion. D’autres opérations sont actuellement à l’étude. Voici les trois premiers investissement qui ont été annoncés cette semaine :

  • Le groupe Estémi (Gironde), fabricant multimatériaux de menuiseries (Ouvêo) et de fermetures (Provélis) sur mesure 100% française a bénéficié d’un financement en Obligations Relance dans le cadre du rachat de l’entreprise LOUBAT Fermetures (Lot-et-Garonne) en décembre 2021. Acteur national référent de la rénovation et de la construction de l’habitat individuel, le groupe Estémi est spécialisé depuis plusieurs décennies dans la conception de menuiseries (Aluminium/Bois/PVC) et de fermetures sur-mesure moyen/haut de gamme. Présent sur l’ensemble de l’Hexagone, le groupe Estémi s’appuie sur plus de 350 collaborateurs et la proximité relationnelle avec ses 3 000 clients partenaires — artisans indépendants et entreprises générales. Loubat Fermetures, qui compte 100 collaborateurs, vient compléter les 4 sites de fabrication et de production du Groupe ;
  • Le groupe Au Forum Du Bâtiment (Ile-de-France) a bénéficié d’Obligations Relance dans le cadre du financement de son ambitieux plan de développement organique. Fondé en 1991 par Stive LelloucheAu Forum Du Bâtiment (AFDB) est un groupe français indépendant spécialisé dans la distribution de matériel de bâtiment (serrurerie, plomberie, sanitaire, chauffage, électricité, etc.) principalement à destination des professionnels (via 100 points de vente) et depuis 2018 auprès de particuliers via son site Sobrico.com, qui connait un succès important. En pleine expansion, le groupe vient d’acquérir un deuxième centre logistique de plus de 30 000 m2, situé à Joué Les Tours (Indre-et-Loire), en complément de son site ultra-moderne de 12 000 m2, situé à Chambly (Oise). Le groupe envisage le recrutement d’une centaine de collaborateurs en 2022 pour renforcer sa présence sur le territoire ;
  • Le groupe Mister Menuiserie (Eure) est spécialisé dans le secteur de la vente de menuiserie, du confort et de la sécurité de la maison dans une approche phygitale en s’appuyant sur sa marque principale Mister Menuiserie. Depuis sa création en 2010 et grâce à une croissance organique soutenue reposant notamment sur une capacité importante d’innovation, un renforcement progressif des équipes et l’ouverture de showrooms, le groupe a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de plus de 100 M€ et emploie 400 personnes en France. Couplé à un financement bancaire, les Obligations Relance participent au financement du développement du Groupe.
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Entreprises : Bpifrance lance le prêt d’honneur Création-Reprise et le prêt Renfort

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement française — annonce ce vendredi 19 février le lancement de deux nouveaux prêts d’honneur, en partenariat avec les réseaux d’accompagnement Initiative France, France Active, Réseau Entreprendre et l’Adie, pour accroître les moyens financiers dédiés aux créateurs/repreneurs d’entreprise.  

Deux nouveaux prêts

Le prêt d’honneur Création-Reprise a pour objectif de renforcer les moyens mis à disposition des porteurs de projet via les réseaux d’accompagnement Initiative France, Réseau Entreprendre et l’Adie, afin de soutenir et financer la création d’entreprise dans chaque territoire. D’un montant allant de 1 000 à 80 000 euros, ce prêt à taux zéro d’une durée de 1 à 7 ans, avec un différé de 18 mois, permet au porteur de projet, dans le cadre de son projet de création, de développement ou de reprise d’entreprise, d’obtenir un financement de ses besoins professionnels.

Le prêt d’honneur Renfort est un dispositif permettant, dans le cadre du plan de relance gouvernemental, de consolider les quasi-fonds propres des jeunes entreprises de moins de 5 ans, préalablement accompagnées et financées par l’un des réseaux partenaires suivants : Initiative France, France Active, Réseau Entreprendre et l’Adie. D’un montant allant de 1 000 à 30 000 euros, ce prêt à taux zéro d’une durée de 1 à 7 ans, avec un différé de 24 mois, permetdans le contexte actuel de crise sanitaire, de sécuriser les ressources nécessaires à l’activité de ces jeunes entreprises.

500 millions d'euros

Ces deux dispositifs sont déployés par les réseaux d’accompagnement via une plateforme digitale conçue par Bpifrance. L’accompagnement dédié mis en place par les réseaux partenaires, allant de l’instruction de son dossier jusqu’au financement, constitue un réel soutien pour l’entrepreneur dans la réussite de son projet.

Sur l’année 2021, 150 millions d’euros de prêt d’honneur Création-Reprise et 85 millions d’euros de prêt d’honneur Renfort seront déployés. Ces deux prêts d’honneur viennent s’ajouter au prêt d’honneur Solidaire, lancé le 1er juillet 2020 à destination des publics fragiles, ayant créé ou repris une entreprise depuis moins de 3 ans. Bpifrance a pour objectif d’accorder 50 000 prêts d’honneur en 2021 et de mobiliser près de 500 millions d’euros d’ici deux ans, tous dispositifs confondus.

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Bpifrance : quel impact des dispositifs publics de soutien à l’innovation ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement, organisme français de financement et de développement des entreprises — présente ce mercredi 27 janvier les résultats de l’évaluation, réalisée avec l’appui de France Stratégie, des dispositifs d’aides individuelles à l’innovation des startups, des très petites (TPE), petites et moyennes entreprises (PME) françaises.

60 000 projets soutenus en 15 ans

En quinze ans (2005-2018), 7 milliards d’euros de financements qui s’appuient notamment sur les ressources de l’Etat et des Régions ont permis de soutenir 60 000 projets, portés à 90 % par des TPE et des PME. L’évaluation met en évidence un impact positif des aides individuelles sur leurs bénéficiaires :

  • les dépenses de R&D des TPE/PME s’accroissent en moyenne de 83 000 euros par an (+ 22 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • elles ont un effet bénéfique sur la création d’emploi, avec en moyenne : entre 0,9 et 1,6 emploi additionnel au total au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée (+ 10 %) ;
  • les entreprises enregistrent un chiffre d’affaires additionnel de 280 000 euros trois années après avoir perçu l’aide (+ 6 %), dont 80 000 euros additionnels de chiffre d’affaires à l’export (+ 8 %).

Combler des failles de marché

« Les aides individuelles permettent de combler des failles de marché en répondant à des besoins de financement sur des phases risquées, qui ne sont pas spontanément couverts par les acteurs privés. Il s’agit d’un socle indispensable sur lequel repose l’ensemble de l’écosystème des entreprises innovantes françaises », souligne Philippe Mutricy, Directeur de l’Evaluation, des Etudes et de la Prospective de Bpifrance.

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs — réalisée par le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises — conforte ces résultats, en mettant en exergue leurs effets positifs sur l’activité de R&D et l’emploi des PME et ETI. « Ces deux évaluations des aides à l’innovation Bpifrance, encadrées par France Stratégie ainsi que des chercheurs indépendants, fournissent une appréciation de l’impact de ces aides jusqu’ici non documenté dans la littérature économique », précise Philippe Mutricy.

Quel impact pour les bénéficiaires ?

L'évaluation des aides individuelles à l'innovation met en évidence des impacts significatifs sur les bénéficiaires :

  • elles ont un effet positif sur l’activité de R&D et d’innovation : les dépenses de R&D des TPE/PME soutenues s’accroissent ainsi en moyenne de 83 000 euros par an (soit + 22 % relativement à l’année précédant l’aide). Les fonds publics octroyés ne se substituent pas à des financements privés qui auraient de toute façon été mobilisés si le dispositif n’avait pas existé (absence « d’effet d’aubaine ») ;
  • elles favorisent la création d’emploi, avec en moyenne entre 0,9 et 1,6 emplois créés au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée en comparaison d’un échantillon contrefactuel[1] (soit une hausse d’environ + 10 % des effectifs relativement à l’année précédant l’aide). Cette croissance de l’emploi total est en partie tirée par celle de l’emploi lié aux activités de R&D, qui augmente de 0,5 emploi au bout de trois ans (emplois hautement qualifiés, ingénieurs et techniciens) ;
  • elles stimulent l’activité économique : le surcroît d’investissements réalisés dans l’innovation par les TPE/PME soutenues se matérialise, trois années après l’aide, par une croissance supplémentaire de leur chiffre d’affaires de 280 000 euros (soit + 6 % relativement à l’année précédant l’aide) dont 80 000 € de chiffre d’affaires à l’export (soit + 8 %), comparativement à celui de TPE/PME initialement similaires mais non bénéficiaires du dispositif. La valeur ajoutée ainsi que les investissements corporels des TPE/PME soutenues s’accroissent également (respectivement 100 000 euros et 140 000 euros à l’horizon de 3 ans).

Focus sur la méthodologie de l'étude

Bpifrance a mené cette étude depuis 2018 avec l’appui de France Stratégie dans le cadre d’un vaste chantier d’évaluation des dispositifs de soutien à l’innovation conduit pour la Commission Européenne. L’évaluation a été supervisée par un comité de pilotage, qui associe des chercheurs universitaires et des économistes indépendants spécialistes du financement de l’innovation et de l’évaluation des politiques publiques. 

Les travaux s’appuient sur près de 15 années de données d’aides individuelles à l’innovation, enrichies de données issues de la statistique publique mises à disposition via le Centre d’Accès Sécurisé aux Données (CASD) dans le cadre de ce projet de recherche. 

Ces données ont permis de reconstituer un échantillon d’entreprises « témoins » (entreprises non soutenues par les aides individuelles mais ayant des caractéristiques initiales similaires à celles des entreprises soutenues). C’est la comparaison des deux groupes qui a permis de mesurer l’impact des aides sur les investissements de R&D et d’innovation de leurs bénéficiaires, ainsi que sur leur activité économique.

Pour aller plus loin...

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs conforte ces résultats. Le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises ont étudié l’impact des aides Bpifrance aux projets d’innovation collaboratifs (consortia mêlant entreprises et laboratoires de recherche).

Les aides aux projets collaboratifs ont pour objectif la mise en commun de savoir-faire complémentaires entre entreprises innovantes et laboratoires de recherche, permettant ainsi de lever les verrous des projets d’innovation et d’accélérer leur réussite. L’étude montre que :

  • elles favorisent les dépenses de R&D des PME et ETI bénéficiaires par le biais d’investissements en emplois et en actifs de R&D immobilisés supplémentaires (294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires, 1,9 emploi de R&D additionnels par an, soit une croissance respective de + 19 % et + 11 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • les aides publiques versées ne se substituent pas à des financements privés qui auraient été de toute façon mobilisés en l’absence du dispositif. Au contraire, ces aides déclenchent un accroissement du recours aux fonds privés par les PME et ETI bénéficiaires (parmi les 294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires attribuables au dispositif, 140 000 euros correspondent à des dépenses privées de R&D supplémentaires) ;
  • la participation à un projet collaboratif accroît de façon significative le nombre de brevets déposés (jusqu’à + 1,5 brevet déposé supplémentaire par an soit un doublement du nombre moyen de brevets déposés relativement à l’année précédant l’aide).

France Stratégie a enfin réalisé une étude plus globale des aides publiques à l’innovation et de leurs interactions, dont les résultats ont été publiés fin 2020.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Bpifrance : un nouveau fonds pour démocratiser le capital-investissement auprès des Français

Bertrand Tourmente
Althos Patrimoine
Le lancement par Bpifrance d’un nouveau fonds de capital-investissement à destination des investisseurs particuliers constitue une excellente nouvelle pour démocratiser cette classe d’actifs auprès du grand public. Malgré la crise actuelle, le capital-investissement offre des rendements bien supérieurs aux autres classes d’actifs. Le point avec Bertrand Tourmente, fondateur d’Althos Patrimoine.
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TPE-PME : Bpifrance et Rexecode publient leur baromètre « Trésorerie, Investissement et Croissance »

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement — publie ce mercredi 13 mai son baromètre « Trésorerie, Investissement et Croissance des TPE et PME » du deuxième trimestre 2020, en partenariat avec l'institut d'études économiques Rexecode. Ce document propose notamment un éclairage d’actualité concernant l’impact du Covid-19 sur les PME.

Fluctuat nec mergitur

615 dirigeants de TPE et PME ont répondu à l’enquête menée par Bpifrance et Rexecode fin avril 2020. Ils font part d’une nette détérioration de leur trésorerie ces trois derniers mois, tendance qui devrait se poursuivre ces prochains mois. Malgré ces tensions financières, les PME pensent pouvoir affronter la crise grâce aux dispositifs de soutien. Seules 7 % des PME jugent leurs difficultés de trésorerie insurmontables dans le contexte actuel.

La crise actuelle impacte également fortement l’investissement, attendu en net recul cette année par les chefs d’entreprise. Parmi les 81 % de PME qui avaient des projets d’investissement avant le déclenchement de la crise, 31 % comptent les maintenir. En revanche, près de la moitié envisagent de les reporter et 22 % d’entre elles prévoient de les annuler.

Une reprise difficile

Au total, 91 % des dirigeants anticipent un recul de leur activité en raison de la crise en cours, dont 41 % prévoient un recul marqué de plus de 30 % de leur chiffre d’affaires annuel, reflétant la violence du choc à court terme. Les contraintes de demande sont les principaux freins à la croissance cités ce trimestre.

Interrogées sur le profil de reprise, 40 % des PME s’attendent à un retour rapide à la normale de leur activité, mais dont 29 % sans rattrapage de leurs pertes, tandis que 59 % anticipent une reprise difficile. Moins de 1 % des dirigeants envisagent une liquidation de leur entreprise.

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Coronavirus : Bpifrance met en place un numéro vert pour les entreprises

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement française — annonce ce mardi 10 mars l'ouverture d'un numéro vert (0 969 370 240) afin faciliter l’information et l’accès des chefs d’entreprise aux mesures exceptionnelles contre le coronavirus. Pour aider les entreprises à surmonter les difficultés économiques liées à l’épidémie de COVID-19, Bpifrance a lancé le 2 mars dernier un plan de soutien pour les TPE et PME touchées.

Trois mesures de soutien

Les entreprises peuvent désormais se renseigner directement sur les mesures exceptionnelles suivantes, destinées à les soutenir :

  • L’octroi de la garantie Bpifrance, qui voit sa quotité portée à 70 %, pour les prêts de trésorerie accordées par les banques privées françaises aux entreprises affectées par les conséquences du coronavirus ;
  • La prolongation des garanties classiques des crédits d’investissement, pour accompagner les réaménagements opérés par les banques, sans frais de gestion ;
  • Le réaménagement des crédits moyen et long terme pour les clients Bpifrance, sur demande motivée par le contexte.

« Toutes les équipes sont mobilisées, à travers nos cinquante implantations régionales, pour soutenir les TPE et PME dans la crise qu’elles traversent à cause du Coronavirus. Le dispositif éprouvé de la garantie est une réponse d’impact massif, qui pourra les aider à passer ce cap difficile », déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance.

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Finance durable : SFIL lance sa 1ère obligation verte

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le groupe Société de Financement Local (SFIL) — banque publique de développement — a annoncé ce mardi 5 novembre le lancement de sa première obligation verte. Emise par la Caisse Française de Financement Local (CAFFIL) — filiale de la SFIL — sous format d'obligation foncière, la transaction offre une maturité de 10 ans pour un montant de 750 M€. Il s’agit de la première émission verte française dédiée uniquement au financement d’investissements verts des collectivités locales.

Au niveau européen, c'est aussi la première émission verte d’obligation sécurisée secteur public. La transaction a été annoncée ce lundi 4 novembre, et le livre d’ordres a été ouvert le lendemain matin. En moins de deux heures, le livre d’ordres a atteint un volume supérieur à 3 Mds€ avec la participation de 103 investisseurs différents — dont 17 nouveaux — et un grand nombre d’investisseurs spécialisés dans l’investissement durable.

Partenariat avec La Banque Postale

En partenariat avec La Banque Postale, le groupe SFIL est le premier prêteur au secteur public local français. Il a accordé plus de 27 Mds€ de prêts accordés depuis 2013. Ces deux établissements financent une part importante des investissements verts des collectivités locales, qui concourent à des objectifs de développement durable : transports publics locaux propres, traitement des eaux, recyclage des déchets et bâtiments publics écologiques. Depuis mai 2019, le groupe SFIL et La Banque Postale proposent des prêts verts aux collectivités locales françaises.

« Cette émission inaugurale verte est au cœur de notre mission de politique publique. Elle rejoint l’ensemble des initiatives que nous avons prises au cours des dernières années. En 2018, nous avons adhéré au Pacte Mondial de l’ONU. Cette année, nous avons établi notre premier bilan carbone et publié notre stratégie sociale et environnementale, ainsi que notre premier rapport RSE », conclut Philippe Mills, Directeur général de SFIL et Président du Conseil de Surveillance de CAFFIL.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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SFIL signe sa deuxième opération de refinancement export dans le secteur de l’énergie

La Rédaction
Le Courrier Financier
La banque publique de développement SFIL vient de signer le refinancement d’un crédit export pour l’extension d’une centrale à gaz par General Electric France en Tunisie. La participation de SFIL représentera 95% du montant de ce crédit export.
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