Une optique d’investissement durable nous aide à y voir plus clair

Abbie Llewellyn-Waters
L'investissement durable, qui était auparavant une préoccupation secondaire, se généralise maintenant rapidement. Abbie Llewellyn-Waters, gestionnaire de fonds, actions mondiales durables chez Jupiter, explique comment les investisseurs peuvent s'orienter dans ce nouveau paysage.
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Réaction de Bruno Le Maire suite à la réunion virtuelle du G20 finances

La Rédaction
Le Courrier Financier

Pour soutenir les pays en développement et les plus pauvres face à l’urgence économique et sanitaire à laquelle ils sont confrontés, la France a œuvré dans le cadre du G20 et en tant que présidente du Club de Paris, avec les institutions financières internationales, pour mobiliser des ressources exceptionnelles. 

La France félicite le FMI, la Banque mondiale et les banques multilatérales de développement pour leur mobilisation rapide dans la crise. Le doublement des limites d’accès aux facilités d’urgence du FMI, soutenu par la France, permet de mieux accompagner dans l’urgence les pays qui en font la demande. Le FMI est prêt à mobiliser 1000 milliards de dollars au travers de ses différents instruments pour aider les pays qui en ont besoin. La Banque mondiale et les banques régionales de développement ont déjà mis à disposition plus de 200 milliards de dollars pour soutenir ces pays, leur système de santé et leurs entreprises.

La France a encouragé les institutions financières internationales à aller plus loin encore dans leur réponse, par la mise en place de nouveaux outils. Les ministres des Finances du G20 ont pris une décision majeure aujourd’hui en encourageant le FMI à introduire des lignes de liquidité de court terme pour accompagner les pays qui rencontrent des difficultés de liquidité temporaires. 

La France salue l’accord sur un moratoire sur la dette des pays les plus pauvres, qui constitue une avancée historique : pour la première fois, les créanciers du Club de Paris et les créanciers émergents se sont mis d’accord pour suspendre des paiements sur le service de la dette au profit des pays les plus pauvres. Cette décision libère 14 milliards de dollars de la part des créanciers bilatéraux publics, donnant à ces pays des marges de manœuvre pour rapidement répondre à la crise. 

La France reste pleinement mobilisée pour poursuivre les discussions pour mettre en œuvre dans les plus brefs délais ces mesures historiques et indispensables pour prévenir une catastrophe humanitaire. Elle continuera de soutenir l’introduction de mesures à la hauteur de cette crise d’une ampleur inédite, en faveur des pays les plus vulnérables.

Bruno Le Maire, a déclaré :« Il y a une urgence absolue à apporter une réponse forte aux pays en développement les plus vulnérables parce que ce sont eux qui vont souffrir le plus de la crise. Le G20 et les institutions financières internationales ont pris des décisions historiques aujourd’hui en mobilisant rapidement des ressources exceptionnelles pour aider ces pays confrontés à une crise sans précédent. La suspension du service de la dette des pays les plus vulnérables est également une avancée majeure qui donnera à ces pays les moyens d’y faire face.» 

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Blue Economy : Crédit Suisse et la Banque Mondiale émettent une obligation durable

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque mondiale annonce ce jeudi 21 novembre avoir procédé à l’émission d’une obligation « développement durable » à 5 ans, pour un montant de 28,6 M$. Cette opération s'inscrit dans le cadre d’efforts de sensibilisation au rôle vital que jouent les ressources en eau douce et en eau salée pour les populations et la planète. Credit Suisse Securities (Europe) a agi en tant que chef de file unique de l’opération, par l’intermédiaire de son département Impact Advisory and Finance (IAF).

L'obligation de la Banque mondiale constitue le collatéral du Bon « Low Carbon Blue Economy » émis par Credit Suisse et placé auprès des clients privés de Credit Suisse dans le monde entier. Ce Bon « Low Carbon Blue Economy » — garanti par l'obligation de la Banque mondiale — a été bien accueilli et illustre la volonté des investisseurs privés d'utiliser leurs investissements pour s'engager sur des sujets majeurs comme l'économie bleue.

Répondre aux ODD de l'ONU

« Absorbant environ 30 % du dioxyde de carbone créé par l'homme et générant 50 % de l'oxygène dans le monde — mais largement sous-financée en capitaux privés — la santé des océans est essentielle. Ce type de financement soutient la Banque mondiale, qui à son tour soutient des projets allant de la pêche durable aux zones marines protégées, en passant par le recyclage des déchets océaniques. Cela nous aide à combler le déficit de financement identifié par l'objectif 14 du Programme des Nations Unies pour le développement durable (« Vie Aquatique ») », déclare Marisa Drew, CEO du département IAF de Credit Suisse.

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Un énarque à la tête de l’investissement responsable chez Amundi

La Rédaction
Le Courrier Financier
Stanislas Pottier a débuté sa carrière en 1994 au ministère de l’Economie et des Finances à la direction des Relations économiques extérieures avant de devenir économiste à la Banque Mondiale entre 1998 et 2000. Il a ensuite occupé plusieurs postes au ministère de l’Economie et des Finances, à la direction générale du Trésor puis en tant que président de la Commission des Garanties et du Crédit au Commerce extérieur. En 2005 il rejoint le cabinet de Christine Lagarde, alors ministre déléguée au Commerce extérieur où il devient directeur de cabinet mais aussi conseiller pour les affaires commerciales internationales avant d’occuper le poste de directeur adjoint du cabinet de Thierry Breton, ministre de l’Economie et des Finances puis celui de conseiller spécial de Christine Lagarde, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi entre 2007 et 2009. Entre 2009 et 2011 il a été conseiller spécial de Michel Rocard, ancien Premier ministre et ambassadeur pour les négociations internationales sur l’Arctique et l’Antarctique. Il rejoint ensuite le groupe Crédit Agricole S.A. en tant que Directeur du développement durable et devient membre du Comité de direction du Groupe en 2017. Ancien élève de l’Ecole nationale d’Administration (ENA, promotion Antoine de Saint Exupéry), Stanislas Pottier est diplômé de l’Ecole supérieure de Commerce de Paris (ESCP Europe, promotion 1989). Il a suivi un programme d’échange universitaire à l’Indian Institute of Management of Ahmadabad, en Inde, en 1988. Stanislas Pottier est également administrateur du Livelihoods Carbon Fund et engagé dans plusieurs associations. Il préside notamment l’association BBCA, pour la promotion des bâtiments bas carbone, et l’ONG FXBFrance, engagée depuis 30 ans dans la lutte contre la grande pauvreté.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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