EXCLUSIF / Banques : un nouveau Lehman Brothers est-il possible de nos jours ?

Pierre Lardenois
Square Management
Depuis la faillite de Lehman Brothers, le secteur bancaire a connu d'autres crises. Faut-il craindre un nouveau choc systémique en 2023 ? Pierre Lardenois, Consultant Senior chez Square Management, partage son analyse — en exclusivité sur Le Courrier Financier.
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Saxo Bank reçoit la notation « Investment Grade » de S&P Global Ratings

La Rédaction
Le Courrier Financier

Saxo Bank —  banque d'investissement danoise, spécialiste mondial du trading et de l'investissement multi-actifs — annonce ce mercredi 19 avril avoir reçu la note BBB avec une perspective positive, dans le premier rapport de notation de S&P Global Ratings. Ce document (en anglais) a été publié le 12 avril 2023. Cette notation démontre « l'engagement de Saxo Bank à maintenir une position financière solide, un business model résilient et à fournir des services de pointe à ses clients », indique la banque d'investissement dans son communiqué.

Bientôt le label danois SIFI

Saxo Bank devrait également bientôt être désignée institution financière d'importance systémique (SIFI) par l'autorité danoise de surveillance financière (FSA). La désignation SIFI est accordée aux institutions financières considérées comme essentielles au fonctionnement du système financier. Saxo Bank soutient un nombre croissant de clients particuliers et d'autres banques, fintechs et courtiers qui tirent parti de sa technologie.

« Cette note BBB avec une perspective positive de la part de S&P Global Ratings souligne notre solidité financière et la pertinence de notre business model, notre approche prudente de la gestion des risques et notre stratégie de croissance ambitieuse. Nous sommes également enthousiastes à l'idée de devenir SIFI cette année. L'ensemble de ces éléments témoigne de notre engagement à fournir des plateformes, des produits et des services de qualité à notre clientèle croissante de particuliers et de partenaires institutionnels », déclare Søren Kyhl, Directeur Général Adjoint & Directeur des Opérations chez Saxo Bank.

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« Combiner plusieurs stratégies, dans un environnement de marché incertain »

Sébastien Galy
Nordea Asset Management
Le pire serait-il derrière nous ? C'est ce que pourrait indiquer les résultats d'une étude de la banque d'investissement américaine Merryll Lynch. Décryptage de Sébastien Galy, Stratégiste Macro Senior chez Nordea Asset Management.
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Wall Street : les salaires dépassent 140 milliards de dollars en 2021

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
L'an dernier, les banques d'investissement ont connu une forte hausse d'activité. La guerre des talents fait rage à Wall Street, provoquant l'envolée des salaires. Les principales banques d'investissement ont versé plus de 140 milliards de dollars de rémunérations en 2021. Le point avec Le Courrier Financier.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Entreprises : Bpifrance lance le prêt d’honneur Création-Reprise et le prêt Renfort

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement française — annonce ce vendredi 19 février le lancement de deux nouveaux prêts d’honneur, en partenariat avec les réseaux d’accompagnement Initiative France, France Active, Réseau Entreprendre et l’Adie, pour accroître les moyens financiers dédiés aux créateurs/repreneurs d’entreprise.  

Deux nouveaux prêts

Le prêt d’honneur Création-Reprise a pour objectif de renforcer les moyens mis à disposition des porteurs de projet via les réseaux d’accompagnement Initiative France, Réseau Entreprendre et l’Adie, afin de soutenir et financer la création d’entreprise dans chaque territoire. D’un montant allant de 1 000 à 80 000 euros, ce prêt à taux zéro d’une durée de 1 à 7 ans, avec un différé de 18 mois, permet au porteur de projet, dans le cadre de son projet de création, de développement ou de reprise d’entreprise, d’obtenir un financement de ses besoins professionnels.

Le prêt d’honneur Renfort est un dispositif permettant, dans le cadre du plan de relance gouvernemental, de consolider les quasi-fonds propres des jeunes entreprises de moins de 5 ans, préalablement accompagnées et financées par l’un des réseaux partenaires suivants : Initiative France, France Active, Réseau Entreprendre et l’Adie. D’un montant allant de 1 000 à 30 000 euros, ce prêt à taux zéro d’une durée de 1 à 7 ans, avec un différé de 24 mois, permetdans le contexte actuel de crise sanitaire, de sécuriser les ressources nécessaires à l’activité de ces jeunes entreprises.

500 millions d'euros

Ces deux dispositifs sont déployés par les réseaux d’accompagnement via une plateforme digitale conçue par Bpifrance. L’accompagnement dédié mis en place par les réseaux partenaires, allant de l’instruction de son dossier jusqu’au financement, constitue un réel soutien pour l’entrepreneur dans la réussite de son projet.

Sur l’année 2021, 150 millions d’euros de prêt d’honneur Création-Reprise et 85 millions d’euros de prêt d’honneur Renfort seront déployés. Ces deux prêts d’honneur viennent s’ajouter au prêt d’honneur Solidaire, lancé le 1er juillet 2020 à destination des publics fragiles, ayant créé ou repris une entreprise depuis moins de 3 ans. Bpifrance a pour objectif d’accorder 50 000 prêts d’honneur en 2021 et de mobiliser près de 500 millions d’euros d’ici deux ans, tous dispositifs confondus.

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Bpifrance : quel impact des dispositifs publics de soutien à l’innovation ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement, organisme français de financement et de développement des entreprises — présente ce mercredi 27 janvier les résultats de l’évaluation, réalisée avec l’appui de France Stratégie, des dispositifs d’aides individuelles à l’innovation des startups, des très petites (TPE), petites et moyennes entreprises (PME) françaises.

60 000 projets soutenus en 15 ans

En quinze ans (2005-2018), 7 milliards d’euros de financements qui s’appuient notamment sur les ressources de l’Etat et des Régions ont permis de soutenir 60 000 projets, portés à 90 % par des TPE et des PME. L’évaluation met en évidence un impact positif des aides individuelles sur leurs bénéficiaires :

  • les dépenses de R&D des TPE/PME s’accroissent en moyenne de 83 000 euros par an (+ 22 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • elles ont un effet bénéfique sur la création d’emploi, avec en moyenne : entre 0,9 et 1,6 emploi additionnel au total au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée (+ 10 %) ;
  • les entreprises enregistrent un chiffre d’affaires additionnel de 280 000 euros trois années après avoir perçu l’aide (+ 6 %), dont 80 000 euros additionnels de chiffre d’affaires à l’export (+ 8 %).

Combler des failles de marché

« Les aides individuelles permettent de combler des failles de marché en répondant à des besoins de financement sur des phases risquées, qui ne sont pas spontanément couverts par les acteurs privés. Il s’agit d’un socle indispensable sur lequel repose l’ensemble de l’écosystème des entreprises innovantes françaises », souligne Philippe Mutricy, Directeur de l’Evaluation, des Etudes et de la Prospective de Bpifrance.

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs — réalisée par le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises — conforte ces résultats, en mettant en exergue leurs effets positifs sur l’activité de R&D et l’emploi des PME et ETI. « Ces deux évaluations des aides à l’innovation Bpifrance, encadrées par France Stratégie ainsi que des chercheurs indépendants, fournissent une appréciation de l’impact de ces aides jusqu’ici non documenté dans la littérature économique », précise Philippe Mutricy.

Quel impact pour les bénéficiaires ?

L'évaluation des aides individuelles à l'innovation met en évidence des impacts significatifs sur les bénéficiaires :

  • elles ont un effet positif sur l’activité de R&D et d’innovation : les dépenses de R&D des TPE/PME soutenues s’accroissent ainsi en moyenne de 83 000 euros par an (soit + 22 % relativement à l’année précédant l’aide). Les fonds publics octroyés ne se substituent pas à des financements privés qui auraient de toute façon été mobilisés si le dispositif n’avait pas existé (absence « d’effet d’aubaine ») ;
  • elles favorisent la création d’emploi, avec en moyenne entre 0,9 et 1,6 emplois créés au bout de 3 ans pour chaque TPE/PME aidée en comparaison d’un échantillon contrefactuel[1] (soit une hausse d’environ + 10 % des effectifs relativement à l’année précédant l’aide). Cette croissance de l’emploi total est en partie tirée par celle de l’emploi lié aux activités de R&D, qui augmente de 0,5 emploi au bout de trois ans (emplois hautement qualifiés, ingénieurs et techniciens) ;
  • elles stimulent l’activité économique : le surcroît d’investissements réalisés dans l’innovation par les TPE/PME soutenues se matérialise, trois années après l’aide, par une croissance supplémentaire de leur chiffre d’affaires de 280 000 euros (soit + 6 % relativement à l’année précédant l’aide) dont 80 000 € de chiffre d’affaires à l’export (soit + 8 %), comparativement à celui de TPE/PME initialement similaires mais non bénéficiaires du dispositif. La valeur ajoutée ainsi que les investissements corporels des TPE/PME soutenues s’accroissent également (respectivement 100 000 euros et 140 000 euros à l’horizon de 3 ans).

Focus sur la méthodologie de l'étude

Bpifrance a mené cette étude depuis 2018 avec l’appui de France Stratégie dans le cadre d’un vaste chantier d’évaluation des dispositifs de soutien à l’innovation conduit pour la Commission Européenne. L’évaluation a été supervisée par un comité de pilotage, qui associe des chercheurs universitaires et des économistes indépendants spécialistes du financement de l’innovation et de l’évaluation des politiques publiques. 

Les travaux s’appuient sur près de 15 années de données d’aides individuelles à l’innovation, enrichies de données issues de la statistique publique mises à disposition via le Centre d’Accès Sécurisé aux Données (CASD) dans le cadre de ce projet de recherche. 

Ces données ont permis de reconstituer un échantillon d’entreprises « témoins » (entreprises non soutenues par les aides individuelles mais ayant des caractéristiques initiales similaires à celles des entreprises soutenues). C’est la comparaison des deux groupes qui a permis de mesurer l’impact des aides sur les investissements de R&D et d’innovation de leurs bénéficiaires, ainsi que sur leur activité économique.

Pour aller plus loin...

Une étude complémentaire des soutiens de Bpifrance aux projets collaboratifs conforte ces résultats. Le Centre de Recherche en Economie et Statistique (Crest) et la Direction Générale des Entreprises ont étudié l’impact des aides Bpifrance aux projets d’innovation collaboratifs (consortia mêlant entreprises et laboratoires de recherche).

Les aides aux projets collaboratifs ont pour objectif la mise en commun de savoir-faire complémentaires entre entreprises innovantes et laboratoires de recherche, permettant ainsi de lever les verrous des projets d’innovation et d’accélérer leur réussite. L’étude montre que :

  • elles favorisent les dépenses de R&D des PME et ETI bénéficiaires par le biais d’investissements en emplois et en actifs de R&D immobilisés supplémentaires (294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires, 1,9 emploi de R&D additionnels par an, soit une croissance respective de + 19 % et + 11 % relativement à l’année précédant l’aide) ;
  • les aides publiques versées ne se substituent pas à des financements privés qui auraient été de toute façon mobilisés en l’absence du dispositif. Au contraire, ces aides déclenchent un accroissement du recours aux fonds privés par les PME et ETI bénéficiaires (parmi les 294 000 euros de dépenses de R&D annuelles supplémentaires attribuables au dispositif, 140 000 euros correspondent à des dépenses privées de R&D supplémentaires) ;
  • la participation à un projet collaboratif accroît de façon significative le nombre de brevets déposés (jusqu’à + 1,5 brevet déposé supplémentaire par an soit un doublement du nombre moyen de brevets déposés relativement à l’année précédant l’aide).

France Stratégie a enfin réalisé une étude plus globale des aides publiques à l’innovation et de leurs interactions, dont les résultats ont été publiés fin 2020.

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Nomura acquiert Greentech Capital Advisors, rebaptisé Nomura Greentech

La Rédaction
Le Courrier Financier

Nomura Holding America Inc. — filiale de Nomura Group, holding financière japonaise — annonce ce jeudi 2 avril avoir achevé l'acquisition de Greentech Capital, une importante banque d'investissement dont le but consiste à soutenir ses clients dans le domaine des technologies et des infrastructures durables.

Expertise des marchés des capitaux

L'entreprise a été rebaptisée « Nomura Greentech » et a intégré la franchise Global Investment Banking de Nomura. Suite à cette opération, « Nomura Greentech » maintiendra sa présence mondiale, grâce à des personnels basés à New York, San Francisco, Chicago, Zurich et Paris.

Cette transaction renforce l'engagement de Nomura à fournir une valeur unique à ses clients internationaux. Dans cette perspective, le groupe va faire progresser la croissance des technologies et des infrastructures durables, et contribuer au développement durable de la société grâce à son expertise sur les marchés des capitaux.

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Coronavirus : Bpifrance met en place un numéro vert pour les entreprises

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — banque publique d'investissement française — annonce ce mardi 10 mars l'ouverture d'un numéro vert (0 969 370 240) afin faciliter l’information et l’accès des chefs d’entreprise aux mesures exceptionnelles contre le coronavirus. Pour aider les entreprises à surmonter les difficultés économiques liées à l’épidémie de COVID-19, Bpifrance a lancé le 2 mars dernier un plan de soutien pour les TPE et PME touchées.

Trois mesures de soutien

Les entreprises peuvent désormais se renseigner directement sur les mesures exceptionnelles suivantes, destinées à les soutenir :

  • L’octroi de la garantie Bpifrance, qui voit sa quotité portée à 70 %, pour les prêts de trésorerie accordées par les banques privées françaises aux entreprises affectées par les conséquences du coronavirus ;
  • La prolongation des garanties classiques des crédits d’investissement, pour accompagner les réaménagements opérés par les banques, sans frais de gestion ;
  • Le réaménagement des crédits moyen et long terme pour les clients Bpifrance, sur demande motivée par le contexte.

« Toutes les équipes sont mobilisées, à travers nos cinquante implantations régionales, pour soutenir les TPE et PME dans la crise qu’elles traversent à cause du Coronavirus. Le dispositif éprouvé de la garantie est une réponse d’impact massif, qui pourra les aider à passer ce cap difficile », déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Capital investissement : Bpifrance va injecter 1 millard d’euros dans le « late stage » et le « growth »

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bpifrance — organisme français de financement et de développement des entreprises — annonce ce mercredi 18 septembre sa mobilisation au service de l’émergence de champions technologiques français. La banque publique d'investissement investira 1 Md€ au cours des trois prochaines années, dans des entreprises aux stades « late stage » et « growth ».

Stratégie d'investissement

Bpifrance souscrira très prochainement aux fonds Partech Growth II et Gaia Growth I. Cette dynamique s’accélèrera dans les prochaines semaines avec la souscription dans plusieurs autres fonds français privés de premier plan. Deux fonds actifs dans le domaine du numérique et des sciences de la vie sont notamment en passe d’être finalisés.

Ces investissements — menés sur les fonds propres de Bpifrance et pour le compte du Programmes d’Investissements d’Avenir (PIA) — se feront en particulier via l’activité de fonds de fonds de Bpifrance, à travers des souscriptions dans des fonds privés de « late stage » et « growth ». Sur son activité d’investisseur direct, Bpifrance a déjà porté la taille de Large Venture son fonds d’investissement direct positionné sur le segment du « growth » à 1 Md€.

Soutenir la croissance française

Par ailleurs, dans la droite ligne des annonces du président de la République, Bpifrance sera le gestionnaire d’un fonds de fonds privé pour le compte d’investisseurs institutionnels privés français — visant une taille de 500 millions d’euros — dédié à des fonds de capital-risque qui ont les moyens d’accompagner leurs participations au stade late stage et des fonds de « growth ».

Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance, déclare : « La France est devenue en 2018 le pays d’Europe le plus actif en capital-investissement. Nos startups connaissent des dynamiques de croissance de plus en plus rapides et font face à des besoins en capitaux majeurs quand elles arrivent à des stades de maturité avancés. Les accompagner dans cette phase critique de leur développement, pour leur permettre de franchir un cap de croissance, est une priorité stratégique pour Bpifrance. Nous déploierons pour cela des moyens financiers à la hauteur de l’enjeu, en lien avec l’ensemble de la Place »

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Eiffel Essentiel : la Banque européenne d’investissement investit dans le fonds

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le cadre du Plan Juncker, la Banque européenne d'investissement (BEI) — la banque de l'Union européenne (UE) — annonce ce mardi 17 septembre un investissement de 80 millions d'euros dans le fonds Eiffel Essentiel, propriété d'Eiffel Investment Group. Ce fonds stratégique vise l'accompagnement sur le long terme des entreprises qui répondent aux besoins fondamentaux de l'être humain : se nourrir, se soigner et préserver l'environnement. Les investisseurs initiaux d'Eiffel Essentiel représenteront — au premier closing — un montant total d'engagement proche de 200 millions d'euros. L'engagement cible du fonds est de 400 millions d'euros.

Vocation d'investisseur d'impact

Afin de soutenir des modèles économiques plus durables, Eiffel Investment Group a conçu un fonds dédié aux transitions qui affectent les « secteurs essentiels » de l'énergie renouvelable, de l'agriculture/agroalimentaire durable et de la santé. Le véhicule d'investissement Eiffel Essentiel cible ainsi des domaines en pointe dans la transition écologique, en cohérence avec la vocation d'investisseur d'impact du groupe Eiffel.

« Nous cherchons toujours à concevoir des stratégies nouvelles capables de générer un maximum d'externalités positives. Avec Eiffel Essentiel nous apportons une solution innovante qui s'appuie sur nos expertises éprouvées dans le domaine de l'énergiedurable, de l'agriculture/ agroalimentaire et de la santé », rappelle Fabrice Dumonteil, Président d'Eiffel Investment Group, membre du « club des partenaires » de la BEI fondé en mai 2019.

Soutien sur le long terme

Le fonds Eiffel Essentiel accompagnera une vingtaine d'entreprises au modèle économique éprouvé, en quête d'un actionnaire stable pour soutenir leur croissance. Il sera un véritable fonds long terme, avec une durée de vie de 15 ans. Objectif, accompagner les entreprises sélectionnées sur une période pouvant aller au-delà de 10 ans. Eiffel Essentiel porte une conviction, à savoir que tout véritable succès industriel nécessite du temps, particulièrement face aux bouleversements de modèles.

Eiffel Essentiel prendra des participations minoritaires, aux côtés d'actionnaires de contrôle — familles fondatrices, dirigeants actionnaires, etc. — avec une approche active, grâce à son expertise des écosystèmes industriels. La participation de la BEI bénéficie également du soutien du Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) — élément central du Plan d'investissement pour l'Europe, ou Plan Juncker.

Financer la transition écologique

 « Ce financement innovant, qui se consacrera en partie au secteur de l'énergie, répond à l'un des objectifs prioritaires de la Banque Européenne d'Investissement, à savoir la lutte contre le changement climatiqueNotre objectif est aussi de faciliter l'accès au financement des petites et moyennes entreprises et de les accompagner dans leurs projets de développement pour une transition écologique sûre et compétitive », souligne Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI

« L'UE s'est engagée à soutenir des projets d'investissement durable tels que celui qui est présenté aujourd'hui. En garantissant l'investissement de 80 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement dans le fonds Eiffel Essentiel, le plan Juncker aide les entreprises du secteur des énergies propres et de l'agriculture durable, en leur permettant d'accéder à des financements indispensables à leur développement », déclare Pierre Moscovici, commissaire européen en charge des affaires économiques et financières, de la fiscalité et des douanes.

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