Marchés actions : saison des résultats, un troisième trimestre mitigé

Thomas Brenier
Lazard Frères Gestion
Jusqu'ici, les résultats des entreprises du Stoxx Europe 600 au T3 2023 s'avèrent décevants. Quelles conséquences sur les marchés actions ? Les explications de Thomas Brenier, directeur de la gestion et de la recherche actions chez Lazard Frères Gestion.
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Emmanuel Laussinotte – Gay-Lussac Gestion : investir dans les small caps, « le stress de liquidité est derrière nous »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pourquoi s'intéresser au segment des petites capitalisations en 2023 ? Quelle place leur donner dans une stratégie d'épargne — notamment pour préparer sa retraite ? Emmanuel Laussinotte, Président de Gay-Lussac Gestion, répond en exclusivité au Courrier Financier.
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L’AMF met en garde le public contre des offres frauduleuses d’achat d’actions cotées à prix préférentiel

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) appelle ce lundi 28 mars les épargnants à la vigilance concernant des propositions d’investissement dans les titres de grandes entreprises, étrangères ou françaises, à un prix inférieur à leur cours officiel, par des acteurs non autorisés ou usurpant l’identité d’acteurs régulés. D’après AMF Epargne Info Service, les épargnants sont sollicités surtout par mail ou par téléphone, après avoir laissé leurs coordonnées sur un formulaire de contact internet.

Ces propositions frauduleuses d’achat d’actions d’entreprises cotées — par exemple des valeurs technologiques américaines ou des valeurs françaises bien connues du grand public — s’appuient le plus souvent sur des usurpations d’identité d’établissements financiers ou de paiement européens et peuvent être présentées sous la forme de « livrets ». 

55 000 euros de préjudice moyen

Des épargnants ont reçu des propositions d’investissement, par exemple, dans un « livret GAFA avec capital garanti et une indexation à la performance des actions Google Amazon Facebook Apple », ou un « livret Tesla Apple Facebook », des soi-disant « livrets diversifiés » ayant pour support des actions de sociétés n’étant parfois même pas cotées, de faux « contrats d’achat d’actions » ou encore des « livrets THF » (trading à haute fréquence).

De faux intermédiaires proposent également d’acheter des actions Française des jeux (FDJ) à prix prétendument décoté. En novembre 2019, l’AMF avait déjà alerté le public sur ces propositions frauduleuses d’achat d’actions FDJ. Il n’y a en réalité aucune acquisition d’actions derrière ces offres frauduleuses. Peu après avoir effectué les virements, les victimes ne parviennent plus à joindre les faux conseillers ni à récupérer leurs fonds. 

Depuis le printemps 2021, l’AMF a reçu plusieurs centaines de demandes d’épargnants concernant ce type de propositions d’investissements et plus d’une centaine de réclamations et signalements. Les pertes déclarées par les épargnants ayant contacté l’AMF après avoir souscrit ce type d’offres frauduleuses sont élevées, avec un préjudice moyen de 55 000 euros. 

Règles de vigilance à respecter

L’AMF rappelle que le conseil en investissement et la souscription d’actions pour le compte de clients sont des activités réglementées. Seuls des prestataires de services d'investissement agréés, figurant sur le registre Regafi ou des intermédiaires autorisés dans la catégorie de conseiller en investissement financier (CIF immatriculés à l’Orias) y sont habilités.

L’AMF recommande aux épargnants de ne pas donner suite aux sollicitations des personnes les incitant à investir sans avoir vérifié que ces personnes disposent des garanties ou des autorisations nécessaires. D’une manière générale, l’AMF invite les épargnants à appliquer des règles de vigilance avant tout investissement : 

  • méfiez-vous des promesses de gains rapides sans contreparties ; il n’y a pas de rendement élevé sans risque élevé ;
  • ne cédez pas à l’urgence ou aux pressions de votre interlocuteur, prenez le temps de la réflexion ;
  • méfiez-vous des demandes de transfert d’argent vers des pays sans aucun rapport avec cet intermédiaire ni avec l’Etat dans lequel vous résidez ;
  • ne prenez pas pour argent comptant les informations données par les intermédiaires, que cela soit à l’oral ou à l’écrit ; les usurpations sont fréquentes, nombreuses et faciles à réaliser ;
  • ne communiquez pas vos coordonnées personnelles (téléphone, mail, pièces d’identité, RIB, IBAN, justificatifs de domicile, etc.) à des sites dont vous ne pouvez attester la fiabilité ;
  • attention aux publicités que vous voyez sur internet, vos terminaux mobiles et particulièrement sur les réseaux sociaux ; ce sont les terrains de prédilection des escrocs pour hameçonner leurs futures victimes ;
  • si l’intermédiaire qui vous contacte n’a pas fait l’objet d’une mise en garde de la part de l’AMF, cela ne signifie pas pour autant que celui-ci est autorisé à vous fournir des services financiers.
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Assemblées Générales : l’AMF rappelle le droit de vote fondamental des actionnaires

La Rédaction
Le Courrier Financier

En amont de la tenue d’assemblées générales (AG), dont certaines peuvent donner lieu à de vives contestations, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié une note ce dimanche 3 mai pour rappeler le droit fondamental des actionnaires d’exprimer leur vote en AG. Le caractère d'ordre public des AG a été rappelé par la jurisprudence, et doit s’exercer dans le respect du principe d’égalité des actionnaires.

Vote libre et sans entrave

Si un dialogue actionnarial — et notamment des échanges entre les dirigeants sociaux (ou leurs mandataires) d’un émetteur et des actionnaires — peut naturellement intervenir en amont d’une AG, de telles démarches ne sauraient se traduire par des pressions de nature à compromettre la sincérité du vote ou à entraver la libre expression du vote des actionnaires, ou intervenir en violation du règlement (UE) n° 596/2014 du 16 avril 2014 sur les abus de marché.

Il est rappelé qu’aux termes de l’article L. 242-9 du code de commerce, constituent un délit le fait d'empêcher un actionnaire de participer à une assemblée d'actionnaires ainsi que le fait de se faire accorder, garantir ou promettre des avantages pour voter dans un certain sens ou pour ne pas participer au vote, ainsi que le fait d'accorder, garantir ou promettre ces avantages.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Bourse : certitude et résilience, désormais tous vaccinés ?

Jacques-Aurélien Marcireau
Edmond de Rothschild Asset Management
Nom féminin, la résilience décrit la capacité d’une personne ou d’un matériau à résister à des chocs. Etant donné les difficultés de nombreux systèmes de santé à travers le monde face au virus, Il y a fort à parier que la thématique de la résilience s’impose au cœur de l’agenda politique, mais également dans l’esprit de toute une génération d’entrepreneurs et de dirigeants. En l’espace d’une année, ils ont expérimenté les limites de la mondialisation, de l’optimisation et de la course à l’hyper-croissance.
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Coronavirus : l’AMF rappelle les règles d’information pour les sociétés cotées

La Rédaction
Le Courrier Financier

Face à l'épidémie de coronavirus, l'Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce vendredi 28 février une note concernant les règles d'information qui s'appliquent aux sociétés cotées. Outre ses aspects humains, l'épidémie actuelle a entraîné la fermeture de certaines zones d’activité. Résultat, des modifications dans les niveaux de production, de consommation, de transports et déplacements habituels, notamment en Chine.

Dans ce contexte, les marchés financiers portent une attention particulière à la transparence des acteurs sur leur exposition aux incidences de l'épidémie. L'AMF a échangé avec de nombreuses sociétés cotées en amont de la publication de leurs résultats annuels, afin de les inviter à évaluer les conséquences de la situation actuelle et à décider de l’opportunité d’une communication spécifique.

Quel support de communication ?

Le règlement Abus de Marché exige que les émetteurs rendent publique dès que possible toute information privilégiée qui les concerne directement ou indirectement. C’est-à-dire toute information non publique, à caractère précis, et susceptible d’influencer de façon sensible le cours. Toute connaissance d’un impact important de l’épidémie sur l’activité, la performance ou les perspectives doit être communiquée sans délai.

Du fait de l’incertitude quant aux développements futurs de cet épisode, il est recommandé que les émetteurs réévaluent périodiquement son impact connu et anticipé sur l’activité et les perspectives, quant à son caractère significatif et/ou son montant. Le mode de communication pour ce type d'information — même non chiffrée — reste le communiqué de presse, afin de garantir l’égalité d’accès à l’information par les investisseurs.

Du fait de la sensibilité nouvelle de certaines informations — zones géographiques d’activité, de production, de sous-traitance, d’approvisionnement, salariés concernés — il est recommandé aux émetteurs de communiquer ces informations à l’occasion de la présentation de leurs résultats annuels.

Comment publier ses résultats

La publication des résultats s'accompagne souvent de la communication au marché des perspectives d’activité et de performance, qui sont attendues pour l’année en cours. Les principales hypothèses sous-jacentes doivent être décrites. Même en l’absence d’information précise à communiquer, les émetteurs qui communiquent des perspectives 2020 au marché sont invités à indiquer quelles hypothèses ont été retenues dans leur établissement, eu égard aux impacts potentiels de l’épidémie.

L’apparition de cette épidémie doit par ailleurs être considérée, si nécessaire dans les états financiers au 31 décembre 2019, comme un événement post-clôture nécessitant des informations. Le cas échéant, les émetteurs devront s’interroger, en lien avec leurs commissaires aux comptes, sur les effets éventuels de cette épidémie sur leurs prochains arrêtés de comptes, par exemple, concernant l’évaluation de leurs stocks. Les sociétés cotées ayant clôturé leurs comptes au 31 décembre 2019 doivent déposer avant le 30 avril 2020 leur rapport financier annuel.

Ce rapport doit contenir leur rapport de gestion. Ce dernier doit comprendre une description des principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée. A ce titre, les émetteurs sont invités à insérer les mentions qu’ils considèreront adaptées à la date de dépôt de leur rapport financier annuel. En cas de document d’enregistrement universel, la section « facteurs de risques » pourra si nécessaire aborder plus précisément l’exposition économique du groupe coté à cette épidémie, ainsi que les éventuelles mesures prises. 

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Les Family offices misent sur les actions cotées et le private equity

La Rédaction
Le Courrier Financier
Pour la 3ème année consécutive, avec la collaboration d’Opinion Way, le baromètre AFFO / Opinion Way se base sur les réponses fournies à un questionnaire proposé aux family officers.
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