L’ACPR et l’AMF publient leur rapport annuel 2018

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Pôle commun à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et à l’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce mardi 18 juin son Rapport annuel 2018. Cette année a été marquée par l’avancement de plusieurs chantiers-clés pour la protection de la clientèle des secteurs de la banque, de l’assurance et des services financiers.

Information des clients et prévention

Un an après sa refonte, les consultations du site internet Assurance Banque Épargne Info Service (ABEIS) se sont intensifiées. Plus de 750 000 visiteurs ont consulté au moins une fois le site en 2018, soit une progression de 14 % par rapport à 2017. Le site a été enrichi de nouveaux dossiers et vidéos à destination des clientèles des établissements financiers. Elles portent entre autres sur les supports financiers des contrats d’assurance vie, sur le conseil en matière de placements et sur le libre choix de l’assurance emprunteur.

Dans un contexte de hausse significative des escroqueries et des arnaques — notamment en matière de crypto-actifs — l’ACPR et l’AMF ont renforcé leur activité de veille sur les acteurs qui ne sont pas autorisés à commercialiser leurs produits ou services en France. Dans ce cadre, 150 noms ont été ajoutés aux quatre listes noires. Une cinquième liste a été créée, afin de recenser les sites qui proposent des produits dérivés sur crypto-actifs sans respecter la réglementation.

Le Pôle commun a également poursuivi ses actions de veille sur les publicités émises par les acteurs financiers, afin de prévenir les pratiques de commercialisation inadéquates. Le Pôle est ainsi intervenu en faveur d’un rééquilibrage des messages publicitaires associés aux contrats d’assurance vie en unités de compte, afin que les risques inhérents apparaissent plus loyalement aux côtés des rendements présentés.

Clientèle vulnérable et auto-placements

Le Pôle commun s’engage en faveur de la protection des clientèles les plus fragiles. Il a lancé une consultation de place sur les pratiques de commercialisation de produits financiers auprès des personnes vieillissantes devenues vulnérables. Les réponses reçues montrent la prise de conscience de tous les acteurs sur la nécessité de réfléchir ensemble à ce sujet délicat mais indispensable.

Il touche à la nature des produits vendus, aux modes de commercialisation, notamment au démarchage téléphonique ou aux processus digitaux, à la clarté des informations délivrées ou encore à l’effectivité du consentement recueilli. Un groupe de travail — associant toutes les parties prenantes — va être lancé en 2019 par les deux autorités, afin de poursuivre ces travaux et de dégager les meilleures pratiques.

Enfin, après une première enquête menée en 2018, le Pôle commun poursuivra sur 2019 ses travaux d’examen des pratiques commerciales portant sur les titres émis par des acteurs financiers et placés auprès de leur propre clientèle (auto-placement). Objectif, vérifier la correcte maîtrise des enjeux de distribution, notamment le devoir de conseil adapté aux risques et la gestion des conflits d’intérêts.

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Brexit, Bitcoin et Finance durable : l’AMF présente son rapport 2018

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité des Marchés Financiers (AMF) a publié ce mardi 7 mai son rapport d'activité 2018. A cette occasion, son Président Robert Ophèle a évoqué les priorités pour la prochaine mandature européenne, du point de vue du régulateur. Il est également revenu sur les nouvelles responsabilités confiées à l’AMF dans le cadre du projet de loi PACTE.

Des mesures financières pour anticiper le Brexit

2018 fut d'abord l’année de mise en pratique pour les établissements financiers comme pour le régulateur de textes européens structurants, comme le nouveau cadre des marchés d’instruments financiers. C’est aussi une année au contexte particulier, celui d’une mobilisation dans la perspective de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Les équipes ont travaillé pour permettre aux établissements de se préparer au mieux en prenant en compte l’ensemble des scénarios possibles.

Les autorités nationales et européennes ont également veillé à prendre les mesures nécessaires pour minimiser les effets d’un Brexit sans accord. « Par-delà ses conséquences immédiates, le Brexit, avec la sortie du périmètre de l’Union de son principal centre financier, interpelle en profon­deur l’Europe sur son projet en matière d’Union des marchés de capitaux », selon Robert Ophèle, le président de l’AMF.

Une conviction européenne forte

En 2018, les activités de l’AMF à l’international ont été nourries par une conviction européenne profonde, la nécessité d’une convergence renforcée de la supervision dans l’Union. L’AMF a soutenu une réforme ambitieuse des autorités européennes de supervision, dont l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF ou ESMA en anglais). Ce projet donnait aussi l’occasion à l’Europe de parler d’une seule voix vis-à-vis des pays tiers. L’AMF a également appuyé l’importance d’un plus grand rôle confié à l’ESMA en matière de supervision des chambres de compensation dans la cadre de la réforme d’un règlement européen EMIR.

Les avancées obtenues restent limitées, en raison des résistances très fortes exprimées dans la plupart des Etats membres contre toute tentative de renforcement de l’intégration européenne. Pour l’AMF, la prochaine mandature européenne devra être l’occasion de formuler des propositions concrètes et réalistes pour favoriser le développement des marchés de capitaux de l’Union à 27. Tandis que l’AMF finalise ses propositions, Robert Ophèle a souligné quatre priorités à traiter au niveau européen :

  • Mettre en place une stratégie digitale pour les services financiers ;
  • Concrétiser l’ambition en matière de finance durable ;
  • Revisiter l’architecture des textes sur la gestion d’actifs ;
  • Rendre plus efficace l’information des épargnants.

Accompagner l’innovation dans un cadre sécurisé

L’an passé, l’AMF a poursuivi son ambition d’accompagner l’innovation. Après une année 2017 de rencontres des porteurs de projets et d’étude des levées de fonds via émission de jetons — Initial Coin Offering ou ICO — l’AMF a remis ses conclusions en février 2018 sur le cadre règlementaire approprié pour ces opérations. Ces travaux ont très largement nourri le projet de loi Pacte qui a été adopté par l’Assemblée nationale le 11 avril dernier. Cette réforme crée notamment un visa optionnel pour les émissions et un agrément optionnel pour les prestataires de services sur actifs numérique.

Les services de conservation et d’achat/vente de crypto-actifs contre monnaie ayant cours légal devront faire l’objet d’un enregistrement obligatoire, au titre des règles de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Une fois le texte promulgué, il reviendra à l’AMF de le mettre en œuvre. Le texte de loi dotera par ailleurs l’AMF de nouveaux outils pour protéger les investisseurs. Le démarchage sera ainsi interdit pour toute émission de jetons et à tout prestataire n’ayant pas reçu le visa ou l’agrément de l’autorité. L’AMF pourra également demander le blocage de l’accès aux sites internet frauduleux.

S’engager pour une finance durable

Axe fort de son plan stratégique 2018-2022, le régulateur a dévoilé à l’automne dernier sa feuille de route en matière de finance durable. Dès 2018, les équipes ont organisé au niveau français le suivi de la mise en œuvre de l’article 173 de la Loi pour la transition énergétique et la croissance verte, et la montée en compétences sur les sujets de reporting extra-financier. Au niveau européen, l'AMF s'est investi pour réfléchir aux modalités d’intégration des critères ESG dans la gestion des risques, les stratégies d’investissements et les préférences des clients.

En 2019, l’AMF publiera son troisième rapport sur l’investissement socialement responsable dans la gestion collective. A cet égard, avec la loi PACTE, ses missions s'étendent. Le régulateur doit désormais veiller à la qualité de l’infor­mation fournie par les sociétés de gestion sur leur stratégie en matière de finance durable. Le régulateur publiera également ses constats et recommandations en ce qui concerne l’information en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale des sociétés cotées.

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AMF : le médiateur publie son rapport annuel 2018

La Rédaction
Le Courrier Financier

Marielle Cohen-Branche — médiateur de l’AMF — a présenté ce jeudi 18 avril devant la presse son rapport annuel pour l’année écoulée. L’occasion de rappeler, au-delà des chiffres-clés et de la confirmation de l’efficacité et de l’adhésion des épargnants comme des professionnels, les valeurs structurantes de la Médiation.

Les chiffres de l’année 2018

Comme chaque année, les principaux indicateurs de la Médiation témoignent de sa forte activité :

  • 1438 dossiers reçus (+ 6 %) ;
  • 1408 dossiers traités et clôturés, en stabilité ;
  • 813 dossiers reçus dans le champ de compétence (+ 17 %) ;
  • 523 avis rendus (+ 3 %)
  • 308 établissements concernés : prestataires de services d’investissements majoritairement, mais aussi entreprises de marché, émetteurs, etc.

La fragmentation des secteurs entre finance, banque et assurance demeure complexe pour les usagers. Cette année, près de 44 % des dossiers reçus sont en dehors du champ de compétence du médiateur de l’AMF. Grâce au mode de filtrage du nouveau formulaire du site de l’AMF, seulement 27 % des dossiers saisis ainsi sont non recevables, contre 46 % en 2017. Le courrier postal reste privilégié par 71 % des demandeurs.

A l’instar des années précédentes, les chiffres de 2018 illustrent l’adhésion que remporte la médiation de l’AMF. 93 % des recommandations favorables sont suivies tant par l’épargnant que par le professionnel et en cas de recommandation défavorable pour le demandeur, très rares sont les cas d’insatisfaction (6 %).

Les sujets-phares

  •  Les dossiers relatifs à l’épargne salariale progressent à nouveau : 217 dossiers contre 211 en 2017. Pour rappel, ils n’étaient que 93 en 2014. Les motifs de saisines restent variés mais si les réclamations sur les frais de garde diminuent (de 18 % à 15 %), celles concernant les affectations par défaut augmentent (de 19 % à 26 %). Une problématique liée à la difficile appréhension du PERCO, sujet sur lequel le médiateur porte une attention particulière et formule des recommandations auprès des diverses parties-prenantes. 
  • Après une année de baisse très nette, les dossiers en matière de trading spéculatif sur Forex ou options binaires diminuent toujours : 51 dossiers en 2018 (98 en 2017) impliquant 40 sociétés agréées et 11 non agréées. Dans ce cas, les dossiers sont transmis au procureur de la République. Cette chute prouve l’impact des diverses initiatives françaises (interdiction de la publicité) ou européennes (restriction / interdiction de commercialisation). Cependant, le champ de l’escroquerie se déplace. Après des saisines liées aux diamants d’investissements en 2017, le médiateur a constaté l’émergence de celles liées aux placements en crypto-actifs assortis de perspective de rendement. 35 dossiers cette année, face auxquels la Médiation doit décliner sa compétence puisqu’aucun professionnel ne dispose, à ce jour, d’une offre autorisée.
  • Enfin, les dossiers portant sur les PEA augmentent de 30 %, soit 70 cas contre 53 en 2017. Pour la moitié de ces dossiers, les litiges portent sur des durées anormales de transfert entre deux établissements gestionnaires. Cette difficulté avait conduit le médiateur à formuler des recommandations générales en la matière pour accélérer et fluidifier ces transferts, notamment en cas de titres non cotés au sein de l’enveloppe. Après un avis favorable du Comité consultation du secteur financier en septembre 2018, cette procédure est facilitée. Ce point illustre la mission plus générale de la Médiation de l’AMF : être en mesure, en cas de besoin, de faire bouger des situations et pratiques existantes, voire la législation, en étant force de proposition auprès des instances concernées.

Œuvrer pour une médiation mieux connue

Dans un paysage juridique de plus en plus complexe, où les alternatives à la voie judiciaire se multiplient, il convient de rappeler les valeurs communes des médiateurs de la consommation. Ils sont actuellement les seuls médiateurs amiables régulés et gratuits pour les consommateurs. Leur action repose sur 3 piliers : indépendance, confidentialité et impartialité.

Afin de mieux faire connaître le principe de la médiation, le Journal de Bord — accessible depuis le site internet de l’AMF — propose chaque mois un billet pratique et concret de cas vécu. Son audience progresse de 20 % cette année. Pour la première fois, le rapport annuel reprend sous forme thématique l’ensemble des billets parus depuis le lancement en 2014. Il s'agit d'une base documentaire opérationnelle utile, autant pour les professionnels que pour les particuliers.

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Finances publiques : Bruno Le Maire et Gérald Darmanin saluent les résultats 2018

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’INSEE a présenté ce mardi 26 mars les résultats détaillés des comptes trimestriels et de la croissance de l’économie française en 2018 ainsi que le résultat provisoire du compte des administrations publiques pour 2018.

Les chiffres sont supérieurs aux dernières prévisions : la croissance est réévaluée à +1,6 % contre 1,5 % dans la dernière prévision de l’INSEE, soit un résultat proche de la prévision initiale du gouvernement (1,7 %). Ce résultat tient compte de l’impact des grèves au 2e trimestre et du mouvement des gilets jaunes, qui ont chacun eu un impact négatif sur la croissance trimestrielle de 0,1 point selon l’INSEE.

Une croissance solide fin 2018

La croissance est restée solide aux 3e et 4e trimestres (0,3 %) en dépit des incertitudes économiques. Elle a été portée par le dynamisme du pouvoir d’achat des Français, qui a fortement accéléré au 4e trimestre (+1,1%) mais aussi par les mesures mises en œuvre par le gouvernement, « notamment la deuxième tranche du dégrèvement de la taxe d’habitation, la réduction des cotisations sociales au titre de la bascule CSG­-cotisations, auxquelles viendront s’ajouter les mesures d’urgences économiques et sociales annoncées par le Président de la République en décembre », se félicite Bercy.

La croissance a également été tirée en 2018 par l’investissement des entreprises – qui a augmenté de +3,9 % – et par le dynamisme des exportations, qui ont progressé de 3,3 % soit un rythme deux fois supérieur à celui des importations (+1,6 %). D'après le Gouvernement, ces résultats indiquent que la politique économique menée depuis 2017 porte ses fruits, grâce à une meilleure rémunération du travail, à une politique favorable à l’investissement des entreprises et à leurs efforts de compétitivité.

Améliorer les comptes publics

Pour le Gouvernement, ce bilan positif renforce la crédibilité de sa stratégie pour améliorer les comptes publics. Le déficit des administrations publiques ressort ainsi à ­2,5 %, contre un objectif de 2,7 % dans le dernier projet de loi de finances. En ramenant deux années consécutives le déficit public sous le seuil de 3 % du PIB pour la première fois depuis 10 ans, la France affiche sa détermination à respecter ses engagements européens.

Le déficit de 2,5 % en 2018 intégre celui du système ferroviaire, soit un point de moins que le déficit estimé par la Cour des Comptes à l’arrivée du Gouvernement. La dépense publique a décru en volume en 2018, ce qui est inédit depuis des décennies. Le ratio de dépenses publiques (hors crédits d’impôt) rapportées au PIB est passé de 55,0 % à 54,4 % entre 2017 et 2018. Pour rappel, la baisse de trois points de ce ratio est inscrite dans les objectifs du Gouvernement.

« Ce sont les fruits du sérieux budgétaire »

Le Gouvernement assure avoir respecté et même dépassé ses objectifs en matière de dépense publique :

  • Les dépenses de santé ont moins augmenté, rendant même possible le redéploiement de 300 M€ pour l’hôpital ;
  • Le premier exercice de contractualisation financière entre l’Etat et les collectivités laisse présager de bons résultats. Les dépenses de fonctionnement des collectivités qui entrent dans le champ de la contractualisation progressent à un rythme très inférieur au + 1,2 % moyen prévu dans la loi de programmation des finances publiques ;
  • Enfin l’Etat a dépensé 1,4 Md€ de moins que l’objectif voté dans le budget 2018 sur le champ de la norme de dépense pilotable. Cette maîtrise a permis une baisse des prélèvements obligatoires de 0,2 point de PIB tout en stabilisant la dette publique pour la première fois depuis 2007. En 2018, la dette publique a atteint 98,4 % du PIB, soit le niveau de 2017. Le Gouvernement entend poursuivre la réduction du taux d’endettement public sur la durée du quinquennat.

Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie et des Finances, et Gérald Darmanin, Ministre de l'Action et des Comptes publics, ont salué ce bilan 2018 : « Pour la première fois depuis plus de 10 ans, nous avons réussi à la fois à baisser les prélèvements obligatoires, à baisser les dépenses publiques, à baisser le déficit public et à stabiliser la dette publique. Ce ne sont pas des projections : ce sont les fruits du sérieux budgétaire et d’une politique économique qui fonctionne et donne des résultats en matière de croissance et d’emplois. »

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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ISR Way : Sycomore AM fait le bilan 2008-2018 et dévoile ses perspectives à long terme

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Quel bilan pouvons-nous tirer de la dernière décennie ? Quelles perspectives s’annoncent pour la prochaine ? Sycomore AM est revenu sur ces thématiques au cours de sa dernière conférence annuelle. Malgré une année 2018 décevante, marquée par les sous-perfomances des small caps et middle caps, la sélection de valeurs avec des critères ISR forts s'avère rentable à long terme.
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Devenir propriétaire de sa résidence principale, bilan 2018

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Près de 6 ménages français sur 10 sont propriétaires de leur résidence principale. Quel type de logement ont-ils acheté en 2018 ? Combien de temps cela leur a-t-il pris ? Quel budget moyen ont-ils consacré à cette opération ? La rédaction du Courrier Financier vous propose une nouvelle infographie informative.
Voir

2018 sera-t-elle une année aussi exceptionnelle que 2017 ?

L'équipe de gestion d'Aviva Investors
2017 restera une année exceptionnelle avec des performances positives sur toutes les classes d’actifs, actions en tête, et une volatilité très faible, à la faveur de la baisse du risque politique et du retour d’une croissance synchronisée au niveau mondial. Mais qu'en sera-t-il en 2018 ?
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2017 : la croissance française reprend des couleurs

Stéphane Colliac
Le PIB français a cru de +0,6% au quatrième trimestre de l’année, pour atteindre une croissance de +1,9% en 2017 (+1,1% en 2016). Selon Euler Hermes, cette performance relève surtout de l’investissement, qui a cru de +3,7% en 2017 (+2,7% en 2016).
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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2018 fera-t-elle aussi bien que 2017 ?

David Kalfon
À l’heure de la traditionnelle saison des vœux, l’un d’eux pourrait être de souhaiter aux investisseurs une aussi belle année que la précédente.
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