La finance au secours des banlieues !

Responsabilité sociale - Le Fonds Adie lance un appel à don pour financer le Projet Banlieues 2016-2018 de l’Adie. L’obejctif : développer l’entrepreneuriat et les structures de soutien à la création.

A l’heure du chômage de masse, la situation est alarmante dans les banlieues, en particulier chez les jeunes. Face à cette réalité, nombreux sont ceux qui choisissent la voie de l’entrepreneuriat et créent ainsi leur propre emploi. Afin de donner toutes leurs chances à ces nouveaux entrepreneurs l’Adie,association pionnière du microcrédit en France, via le Fonds Adie créé en 2009, cherche des financements pour le nouveau Projet Banlieues 2016-2018.

Collectés auprès de donateurs et philanthropes soucieux de faire bouger les lignes du chômage, les fonds permettront de relocaliser l’emploi dans les territoires qui en ont le plus besoin. En développant l’entrepreneuriat dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), le projet favorisera l’insertion des publics les plus précaires : les chômeurs, les travailleurs pauvres, les plus de 50 ans, les femmes et surtout les jeunes sans expérience professionnelle dont le taux de chômage peut atteindre 40%.

Grâce à l’appui de ses mécènes, le Fonds Adie contribue au financement des services d’accompagnement que l’Adie propose gratuitement aux micro-entrepreneurs. Petit Poucet de la collecte des dons ISF, le Fonds Adie a besoin de 1.5 M€ pour financer l’accompagnement des micro-entrepreneurs du Projet Banlieues, et de dons supplémentaires pour financer son offre Mécène pour l’emploi. Les « philantrepreneurs » du Fonds Adie, à la fois entrepreneurs et philanthropes, peuvent bénéficier des réductions fiscales, y compris la réduction de 75% au titre de l’ISF», précise Catherine Monnier, Déléguée Générale du Fonds Adie.

Depuis sa création en 1989, l’Adie est présente dans les quartiers sensibles ou défavorisés, avec 117 antennes dans toute la France, dont 88 dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Elle vise à la création sur 3 ans de 1 000 micro-entreprises par des personnes en situation précaire habitant dans ces quartiers.

Pour ce faire, la structure a la volonté d’identifier rapidement tous ceux qui sont motivés par la création de leur propre emploi via la création d’une micro-entreprise, et de les accompagner dans une réinsertion durable. Au-delà de la réintégration professionnelle de ces jeunes, le développement économique de leurs activités sur leur territoire d’habitation contribuera au maintien et à la redynamisation du tissu économique local.

La Rédaction - Le Courrier Financier

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