L’épargne en vue de la retraite reste une priorité pour 1 retraité sur 4

Patrimoine - Cette semaine, Le Cercle de l’Épargne publie un focus sur le rapport des retraités à l'épargne. Ce document a été élaboré à partir de l'étude annuelle réalisée par le think tank « Les Français, la retraite et l’épargne », réalisée par le think tank avec le concours de l’association Amphitéa et AG2R LA MONDIALE.

Le Cercle de l’Épargne — think tank sur l’épargne, la retraite et la prévoyance — publie ce vendredi 12 juillet une analyse des opinions des retraités vis-à-vis de leurs pensions, de leur évolution ainsi que leur appréciation de la future réforme des retraites du gouvernement actuel. Ce document a été élaboré à partir des résultats de son enquête annuelle « Les Français, la retraite et l’épargne », réalisée avec le concours de l’association Amphitéa et AG2R LA MONDIALE.

Pension de retraite et pouvoir d’achat

En 2018 — en raison de l’augmentation du taux de CSG — 61 % des retraités estimaient leurs pensions insuffisantes pour vivre correctement. En 2019, après les annonces du Président de la République, ce taux est revenu à 50 %. Les retraités sont plus optimistes que l’ensemble de la population française. Pour 69 % des Français, les pensions sont ou seront insuffisantes pour vivre correctement.

Comme l’ensemble des Français, les retraités épargnent d’abord par précaution. Ils sont en moyenne 38 % à déclarer le faire dans ce but, contre 40 % parmi les actifs et l’ensemble de la population. Cependant, l’épargne en vue de la retraite reste un enjeu prioritaire pour un retraité sur quatre. Elle devance l’épargne destinée à soutenir ses descendants ou à transmettre du patrimoine à sa famille.

Vers quel système de retraite ?

Plus d’un retraité sur quatre (27 %) souhaite le maintien du régime actuel de retraite. Les actifs sont deux fois moins nombreux à partager cette opinion (13 %). Le Gouvernement a annoncé que la future réforme des retraites ne modifierait en rien le calcul des pensions, mais les retraités restent sur la défensive. Ils sont plus favorables à l’instauration d’un régime universel pur (38 %) que les actifs (35 %). Ces derniers ont une préférence plus marquée pour un système universel avec prise en compte de certaines spécificités (52 %) que les retraités (35 %).

Les retraités craignent que la mise en place de dispositifs dérogatoires aboutissent à éroder le pouvoir d’achat de leurs retraites. Par ailleurs, ils ne sont pas — par définition — concernés par d’éventuels dispositifs de départ anticipé à la retraite, qui pourraient être introduits dans le futur régime. Dans la même logique, ils sont largement plus favorables (38 %) que les actifs (15 %) à un report de l’âge de la retraite à 65 ans.

La Rédaction - Le Courrier Financier

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