C’est évidemment décevant alors que l’immobilier constitue depuis le premier septembre un secteur à part entière dans les nomenclatures MSCI et Dow Jones et a donc été « immunisé » par rapport aux secteurs Banques et Assurances avec lesquels il était auparavant mêlé. Par ailleurs, la moindre sensibilité de l’activité des foncières aux évènements macro-économiques instantanés est avérée et le secteur se caractérise traditionnellement par des distributions de dividendes importantes.
L’explication tient évidemment au retournement marqué des anticipations d’évolution des taux d’intérêt nominaux depuis le 1er Septembre qui a conduit le secteur à reperdre au dernier trimestre l’essentiel de la surperformance massive engrangée sur les huit premiers mois. Après avoir enregistré une progression de 12,6% en YTD au plus haut (le 7 septembre 2016), l’indice de référence FTSE EPRA Eurozone cappé (NR) a finalement fini l’année en progression de 3,8% contre + 3,7% pour l’indice Eurostoxx 50 (NR).
L’année qui s’ouvre sera de nouveau un terrain favorable pour les gestions actives dans un contexte de volatilité toujours élevée.
Nous estimons pour notre part que le secteur tirera partie des taux d’intérêts réels qui resteront voisins de zéro, de son caractère protecteur contre les regains d’inflation grâce à l’indexation, et de mauvaises surprises possibles sur les cycliques déjà surachetées qui ramèneront les investisseurs vers les segments Value.