L’immobilier ancien confirme son dynamisme

Actualités - L'immobilier ancien se porte comme un charme : les volumes de vente augmentent et les prix sont en hausse dans la plupart des villes françaises, selon l'étude mensuelle PAP.

Contrairement à l’été, marqué par une baisse de 15% des compromis de vente par rapport à la même période un an avant, l’automne 2018 révèle un regain d’activité sur le marché de l’ancien, avec une hausse du nombre de compromis de 3%. En 2017, 968.000 logements anciens ont été vendus (selon l’indice Notaires-Insee), un record depuis plus de 40 ans.

L’immobilier ancien dopé par les taux bas

Les conditions de crédit, très favorables, soutiennent les ventes dans l’ancien. Le taux moyen hors assurance sur 20 ans s’établit actuellement à 1,60%, contre 1,55% en novembre 2016, date du record absolu à la baisse. L’été dernier, PAP soulignait que ces taux ne compensaient plus les hausses de prix. Mais désormais, les acteurs bancaires soutiennent la demande : il est aujourd’hui plus facile de financer un projet sans apport et les durées d’emprunt s’allongent : 36% des crédits sont passés sur plus de 20 ans, contre 26% en 2017, d’après l’observatoire Crédit Logement/CSA.

Hausse généralisée de l’ancien

A la fin septembre, les prix de l’immobilier ancien progressent dans 19 sur 22, mais ces augmentations sont moins conséquentes qu’en août. Seules deux communes voient leurs prix baisser. Lyon et Bordeaux enregistrent les plus fortes hausses, (+7 et +6,9% sur un an). Nantes, qui montait de 5,6% le mois dernier, progresse de 6,1% ce mois-ci. La hausse est de 5% à Toulouse, Tours et Villeurbanne et de 4,1% à Rennes. Partout ailleurs, le prix du mètre carré augmente de 1 à 3% en moyenne.

Coté baisses, c’est Toulon qui enregistre le plus fort recul (–3,6%), suivie d’Aix-en-Provence (-2%) et de Grenoble (- 0,4%).

La capitale sous pression

A Paris, le mètre carré moyen s’élève à 9 177 € à fin septembre, en hausse de 5,2 % sur un an.  La capitale construit peu (seuls 4500 logements en 2017), et la demande dépasse très largement l’offre. La demande se déporte donc vers l’ancien, sous pression. Les transactions sont en baisse de 18%.

Immobilier ancien 2018

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La Rédaction - Le Courrier Financier

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