La BCE, dans son bulletin mensuel publié hier, a souligné que les risques pour la croissance liés au protectionnisme étaient « significatifs » : « l’équilibre des risques s’est détérioré ». Le marché américain commence à intégrer ce risque de manière évidente.
Les valeurs défensives ont beaucoup surperformé depuis un mois alors qu’elles n’avaient rien fait sur les cinq mois précédents. Les valeurs domestiques ont surperformé de manière encore plus forte alors que les valeurs les plus exposées à l’international souffraient.
Moindre croissance, repli domestique et diminution de la prise de risque : bienvenue dans un monde protectionniste.