Après une année globalement décevante pour l’or en terme de demande, tous les regards se tournent vers 2017. L’investissement demeurera clé pour déterminer la tendance à venir, mais pas seulement.
En effet, alors que les ventes observées sur les ETPs investis en or (~202 tonnes) ont pesé sur la tendance durant le 4ème trimestre 2016 – force est de constater que les autres composantes de la demande, bijouterie, banques centrales et achats de lingots et pièces, étaient plutôt mieux orientées.
Du côté des autres « Commodities », et en dehors du Charbon Métallurgique et Thermique, dont les prix poursuivent leur réajustement après la flambée de l’année dernière, le marché reste bien orienté. La palme revient à l’Uranium, qui a rebondi de plus de 20% ($), et ce en dépit d‘interrogations persistantes sur le nucléaire, notamment du côté du Japon.
Dans ce contexte, les ressources naturelles démarrent l’année de façon contrastée.
Si les Minières industrielles et aurifères affichent la meilleure performance, les Pétrolières sont à la traîne. De leur côté, les Matériaux, en général, se sont bien comportés.
En décalage d’environ un trimestre par rapport à l’évolution des cours de l’or, les résultats attendus pour les mines d’or font l’objet de révisions baissières depuis début octobre. En revanche, les autres grands compartiments des Ressources Naturelles que sont l’Energie et les Matériaux demeurent bien orientés et bénéficient toujours d’un momentum bénéficiaire beaucoup plus attractif que celui des actions globales.
Alors que les multiples de résultats se sont tendus pour les aurifères, la normalisation se poursuit pour les autres secteurs, et en particulier celui de l’Energie dont les perspectives s’annoncent en nette amélioration cette année.