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« Open the pod bay door, Hal ! » A cet ordre de l’astronaute David Brown, Hal, une IA embarquée dans un vaisseau spatial, refuse d’obéir (« I’m afraid I can’t do that ») et se retourne ainsi contre ses créateurs. Cette réplique mythique de 2001 l’Odysée de l’Espace résonne particulièrement, alors que nous vivons l’un des moments — peut-être le plus vertigineux — les plus créatifs de l’Histoire.
Il y a plusieurs manières d’envisager l’avenir. Nous pouvons décider de lui ouvrir la porte ou de la fermer par crainte de l’inconnu. Dans un monde qui se transforme vite et profondément, la nécessité d’innover en acceptant le risque ne fait aucun doute.
Stratégie tech pour l’avenir
Des voitures autonomes aux robots chirurgiens, l’IA a pour seule limite l’imagination humaine. Pour permettre son essor en France, il est nécessaire de créer un écosystème propice au développement d’un secteur tech comparable à ceux des Etats-Unis et de la Chine. Le financement des technologies de rupture est un enjeu de souveraineté et de développement économique pour notre pays comme pour la Place de Paris.
C’est pourquoi le rapport Tibi — remis en juillet 2019 au ministre de l’Economie et des Finances — préconise d’investir 20 milliards d’euros pour favoriser l’émergence de fonds global tech et de leaders technologiques domiciliés en France. Car si les atouts de la France sont nombreux — chercheurs réputés, leaders mondiaux, épargne abondante — nos pépites technologiques se tournent vers l’étranger pour financer leur croissance faute de structures solides pour les accompagner.
Le moment est stratégique. Tout est là pour que l’IA puisse exister. Du big data qui est son or noir au cloud, son usine, où elle est stockée et transformée par des réseaux neuronaux artificiels qui la dotent de capacités d’auto-apprentissage, aux applications qui lui permettent de sortir des laboratoires pour s’intégrer dans notre économie et nos vies. L’IA est aussi de bon augure pour l’économie mondiale, à qui elle devrait apporter, selon PwC, plus de 15 000 milliards de dollars d’ici 2030. Des gains de croissance supplémentaire qui surviennent à un moment charnière.
Comment investir dans l’IA ?
Cette technologie universelle impactera tous les secteurs et tous les pays, et son potentiel d’innovation est prodigieux. Cette mégatendance détectée par La Financière de l’Echiquier nous a incités à lancer le premier fonds — ce terme désigne un fonds ou un compartiment de SICAV — d’IA géré par une société de gestion française.
Depuis juin 2018, Echiquier Artificial Intelligence cherche à capter la création de valeur générée par l’IA, grâce à une approche globale et transversale centrée sur quatre profils d’entreprises qui utilisent (NETFLIX), bénéficient (BLUE PRISM) ou participent au développement de l’IA (GDS Holdings, KEYENCE).
Depuis sa création, ce fonds global tech a surperformé son indice de référence, le MSCI World, en dépit des crises (guerres commerciales, crise à Hong Kong, Coronavirus). Sa discipline de gestion, se fonde sur une approche de stock-picking, qui place le financier et l’extra-financier au cœur de l’analyse. L’analyse des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) couvre aujourd’hui la totalité du portefeuille.
Créer un meilleur futur
Personne ne peut prédire l’avenir. La Financière de l’Echiquier a fait le choix d’investir à vos côtés dans la plus grande révolution technologique de notre temps ainsi que de contribuer aux enjeux de la mission Tibi. Clé de voûte de l’économie future, l’IA permettra de créer, nous en sommes convaincus, énormément de valeur et peut-être, comme le chantait David Bowie, a better future.
