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Le Courrier Financier poursuit ses aventures sur les ondes ! Une fois par mois, retrouvez « Femmes à la Une » , l’émission de radio co-présentée par Mathilde Hodouin, rédactrice en chef du Courrier Financier, et Bérénice Deville, journaliste chez Radio Patrimoine.
Femmes dirigeantes d’entreprise, femmes d’influence ou femmes politiques… Dans chaque épisode, nous vous proposons un portrait inédit dans lequel nos invitées racontent leur parcours. Quels défis doivent-elles relever dans leur entreprise au quotidien ? Focus sur ces femmes qui font bouger les lignes, et dont on parle si peu.
L’amour des maths
Ce jeudi 29 avril dans « Femmes à la Une », nous recevons Virginie Fauvel, PDG d’Harvest depuis septembre 2020. Chevalier de l’Ordre du mérite, cette petite brune aux yeux noirs a un caractère bien trempé — et de qui tenir ! « Je n’aimais pas jouer à la poupée », nous dit-elle. D’ailleurs, elle évite d’en offrir aux petites filles dans son entourage.
En revanche, avant l’âge de 10 ans, Virginie Fauvel a passé des samedis après-midi entiers à résoudre des problèmes de mathématiques avec son grand-père paternel, ingénieur de profession. « C’est lui qui m’a transmis le goût des sciences exactes », nous glisse-t-elle avec un sourire.
Quelques années plus tard, cet attrait pour la méthode scientifique la conduit directement en classe prépa. « Un univers très masculin déjà, mais travailler avec des hommes ne m’a jamais dérangée », assure-t-elle. Diplômée de l’Ecole Nationale des Mines de Nancy en 1997, elle fera ensuite sa carrière au sein des groupes BNP Paribas (1997-2013) et Allianz (2013-2017).
Quotas de femmes
Spécialiste de l’analyse de données, Virginie Fauvel suit les avancées de la digitalisation dans le secteur de la banques et des assurances. En 2013, elle participe notamment au lancement de Hello bank! — filiale du groupe BNP Paribas — en France, en Belgique et en Allemagne.
La transformation de l’entreprise restera l’un de ses chevaux de bataille. Depuis juin 2017, Viriginie Fauvel est vice-présidente de l’association « Les Transformers » qui milite en ce sens. Et ce n’est pas qu’une affaire de compétitivité technologique. « Il faut des quotas de femmes en entreprise » affirme-t-elle. L’ESG se conjugue aussi au féminin.
A la tête de la fintech Harvest — spécialiste des logiciels destinés aux conseillers en gestion de patrimoine (CGP) — depuis 8 mois, Virginie Fauvel veut déployer une politique RSE favorable aux femmes. Favoritisme ? Non. « Elles ont les compétences », tranche-t-elle. Pour briser le plafond de verre, il suffit parfois d’un coup de pouce. « Derrière chaque grande femme, il y a un homme qui la soutient », résume-t-elle.
