Santé au travail : quel impact économique ?

Responsabilité sociale - “J’aime ma boîte”, “Happy at work” ou encore “Entreprise où il fait bon travailler”, les classements de satisfaction des salariés font les choux gras des médias. Mais cette démarche n’est pas isolée, la prise de conscience est générale. La question de l’épanouissement au travail dépasse les ressources humaines, et s’invite désormais au coeur des discussions stratégiques, au sein des conseils d’administration.

À l’occasion de la Journée Mondiale sur la sécurité et la santé au travail le 28 avril prochain, les experts assènent l’importance de la prévention des risques dans l’entreprise. L’investissement pour l’amélioration des conditions de travail est désormais reconnu comme une condition de durabilité de la performance économique, générateur de progrès économique et social.

Le cabinet IMS Health, mandaté par Car Labs, a mesuré l’impact économique des principaux maux qui touchent les salariés. En première ligne, les troubles musculo-squelettiques (TMS) : en augmentation de 13% par an, ils constituent 81% des maladies professionnelles, et induiraient un coût de plus de 20 000 euros par personne touchée et par an.

Les risque psychosociaux affecteraient plus de la moitié des travailleurs : 51% d’entre eux se disent victimes de stress fréquent sur leur lieu de travail. Les conséquences sur la rentabilité sont alarmantes : la perte de productivité liée au stress s’élèverait à 995 millions d’euros, et l’absentéisme provoqué par ce dernier coûterait 1 million d’euros par an.

La Rédaction - Le Courrier Financier

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