Comme les flux entrants dans l’UE se sont établis dans le même temps à 9,9 milliards d’euros, il en a résulté un solde négatif (-20,4 milliards d’euros) pour l’UE avec le reste du monde. La majorité des transferts personnels se compose de flux d’argent envoyés par les migrants dans leur pays d’origine. Les travailleurs immigrés qui renvoient une partie de leur rémunération à leur famille restée dans leur pays d’origine sont à l’origine de ces flux. Quelques pays de l’Union ayant de fortes communautés de travailleurs en-dehors de leurs frontières bénéficient de flux nets positifs. Il s’agit notamment de la Pologne, du Portugal (+2,8 milliards d’euros chacun) et de la Roumanie (+2,2 milliards d’euros).
La France a accusé, de loin, le déficit le plus marqué (-9,4 milliards d’euros), suivie du Royaume-Uni (-4,6), de l’Allemagne (-4,2) et de l’Italie (-4,0). Les actifs issus du Maghreb et d’Afrique noire transfèrent des sommes importantes. Ces transferts représentent des capitaux importants pour les pays bénéficiaires. Ces derniers tentent d’organiser ces transferts notamment à travers la mise en place de circuits bancaires.