Les Français, toujours fourmis

Patrimoine - Le taux d’épargne des ménages est passé de 14,1 à 14,5 % du revenu disponible brut du 1er au 2e trimestre de cette année. Ce relèvement du taux d’épargne est lié à une moindre progression de la consommation durant le 2e trimestre, les ménages préférant capitaliser le surcroît de revenus.

Au 2e trimestre, le revenu disponible brut (RDB) des ménages a continué à augmenter, +0,6 % contre + 0,7 % au 1er trimestre. Cette progression est imputable à la masse salariale perçue par les ménages (+0,8 % après +1,1 %). La légère décélération est liée à la moindre création d’emplois au cours du 2e trimestre par rapport au 1er.

Au 2e trimestre, l’inflation a moins rogné le pouvoir d’achat des ménages, les prix de la consommation des ménages se repliant (−0,2 % après +0,5 %). Ainsi, le niveau de vie, après imputation des impôts, a augmenté de 0,8 % au 2e trimestre contre +0,2 % au 1er. Mesuré par unité de consommation pour le ramener à un niveau individuel, la hausse est de +0,7 % après +0,1 %.

La consommation des ménages n’ayant augmenté que de 0,3 %, leur taux d’épargne augmente, de 0,4 point : il s’établit donc à 14,5 % de leur revenu disponible brut. Le taux d’épargne financière passe de 4,5 à 4,8 % du revenu disponible brut.

Philippe Crevel - Cercle de l'Epargne

Directeur

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