Pleine croissance pour le marché des forêts

Asset Management - Le marché des forêts a affiché une très belle santé en 2016, avec des volumes de transactions et des prix moyens en hausse. À noter également, une forte augmentation des achats de surfaces par les personnes morales privées.

Une valeur totale en hausse

La surface des transactions est en hausse de 9,8 %, avec 120 000 ha contre 109 000 ha en 2015. La valeur totale des transactions s’élève à 1 444 millions d’euros, soit une hausse significative de 23,8 % par rapport à 2015. Le nombre total de transactions (17 500) augmente quant à lui de 9,1 %. Cette progression est nette sur quelques segments comme celui des petites parcelles de 1 à 10 ha où le nombre, la surface et la valeur continuent de progresser. Cette forte activité est liée à la recherche d’un espace de loisirs ou d’un approvisionnement en bois de chauffage.

Et un nombre toujours limité de forêts de plus de 100 ha

Le marché des forêts de plus de 100 ha non bâties reste stable avec, comme en 2015, 80 forêts pour une surface de 14 100 ha et une valeur en progression. Le nombre de transactions de biens de plus de 100 ha avec bâti progresse en 2016, avec une vingtaine de transactions supplémentaires par rapport à l’année précédente. Toutefois, le marché des biens de plus de 100 ha (130 transactions au total) est structurellement restreint et ne répond pas à la demande. Le marché des forêts de 50 à 100 ha est également stable depuis 2014 (environ 200 transactions) et n’offre pas davantage d’opportunités aux acquéreurs potentiels.

Les surfaces acquises par les personnes morales privées au plus haut depuis l’avant-crise financière

En atteignant 43 300 ha en 2016, les acquisitions des personnes morales privées (agricoles, forestières, institutionnelles, etc.) retrouvent le niveau atteint avant la crise de 2008. Elles sont en hausse de 30 % par rapport à 2015. Cette progression se manifeste aussi bien sur les biens forestiers de plus de 100 ha que de moins de 100 ha. Ceci confirme un intérêt certain des investisseurs institutionnels, que ce soit pour eux ou pour leur clientèle, de détenir des forêts qui sont des biens réels et produisent du bois, matériau d’avenir écologique et renouvelable.

(Source : Fédération Nationale des Safer)

La Rédaction - Le Courrier Financier

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