Croissance et prudence : les maîtres-mots en ce début d’année

Asset Management - La croissance européenne a finalement été supérieure à celle des Etats-Unis en 2016. De part et d’autre de l’Atlantique, la croissance restera bien orientée à court terme, malgré les incertitudes politiques qui peinent à se dissiper.

Le Royaume-Uni aura finalement enregistré la plus forte performance de croissance parmi les économies développées (G4) en 2016. Les principales économies émergentes confirment l’inflexion conjoncturelle positive.

L’inflation a confirmé son retour sous l’impulsion de la stabilisation des cours du pétrole. L’augmentation concomitante de l’offre et de la demande de Brut a permis de stabiliser les cours. Il n’y aura pas, à ce stade, d’effets de second tour significatifs et durables. La Fed comme la BCE réitèrent leur confiance dans les perspectives de croissance.

Les actifs risqués restent portés par une vague d’optimisme expliquée en grande partie par les attentes liées à la mise en place du programme de Donald Trump. Mais cette dernière semble s’estomper malgré des fondamentaux économiques et financiers qui restent bien orientés. Les indicateurs financiers et comportementaux militent par ailleurs pour une exposition plus mesurée.

Enfin, le stress de marché est resté sur des niveaux historiquement bas. Le régime de marché demeure normal. La croissance mondiale devrait s’accélérer en 2018 portée sans distinction par l’ensemble des zones économiques, notamment aux Etats-Unis.

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