Coût de la vie : pour les expatriés, il fait bon vivre en France

Asset Management - Selon la 23ème enquête sur le coût de la vie produite chaque année par Mercer, les villes africaines, asiatiques et européennes dominent la liste des destinations d’expatriation professionnelle les plus onéreuses. En France, Paris gagne 18 places en passant de 44ème place en 2016 à la 62ème place cette année ; Lyon, seconde ville française présente dans le classement, passe de la 132ème à la 137ème. Une bonne nouvelle pour ces deux villes françaises devenues moins chères pour les expatriés.

Derrière les mutations à l’œuvre à l’échelon planétaire, les multinationales privilégient la mobilité des effectifs pour faciliter la progression de carrière de leurs salariés et garantir leur compétitivité mondiale.

Seules trois métropoles européennes demeurent dans les 10 premières places de la liste des villes les plus onéreuses pour les expatriés.

Parmi elles, Zurich (4e) reste la métropole européenne la plus coûteuse, devant Genève (7e) et Berne (10e).

Moscou (14e) et Saint- Pétersbourg (36e) bondissent respectivement de cinquante-trois et cent seize places, sous le double effet de la forte appréciation du rouble par rapport au dollar américain et du coût des biens et des services.

Dans le même temps, Londres (30e), Aberdeen (146e) et Birmingham (147e) chutent respectivement de treize, soixante-et-une et cinquante-et-une places à cause de l’affaiblissement de la livre sterling par rapport au dollar américain dans la foulée du vote du Brexit.

Copenhague recule pour sa part de quatre places, passant de la 24e à la 28e. Contrairement à Oslo (46e), en progression de treize places depuis l’an dernier, Paris en perd dix-huit et se retrouve 62ème au classement.

D’autres villes d’Europe de l’Ouest perdent également du terrain, principalement en raison de la dépréciation des devises locales par rapport au dollar américain. Ainsi Vienne (78e) et Rome (80e) tombent-elles de vingt-quatre et vingt-deux places, respectivement. Les métropoles allemandes que sont Munich (98e), Francfort (117e) et Berlin (120e) chutent elles aussi au classement, tout comme Düsseldorf (122e) et Hambourg (125e).

Sous l’effet de la dépréciation des devises locales par rapport au dollar américain, certaines villes d’Europe centrale et orientale, dont Prague (132e) et Budapest (176e), ont cédé du terrain, pendant que Minsk (200e) et Kiev (163e) gagnaient quatre et treize places, respectivement, malgré la stabilité des hébergements en ces lieux.

Concernant la France, point positif pour les expatriés qui viennent vivre dans l’Hexagone puisque Paris passe cette année à la 62ème place alors qu’elle se positionnait à la 44ème place en 2016. Quant à Lyon, seconde ville française présente dans le classement, elle passe de la 132ème à la 137ème du classement.

« En dépit d’une augmentation modérée des prix dans la plupart des villes européennes, les devises européennes se sont dépréciées par rapport au dollar américain, entraînant le repli d’une majorité de métropoles d’Europe occidentale au classement », commente Mme Constantin-Métral. « À côté de cela, d’autres facteurs, comme la conjoncture économique de la zone euro, ont affecté ces villes ».

La Rédaction - Le Courrier Financier

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