Priips : quand les autorités européennes ne s’entendent pas…

Patrimoine

Une image vaut mille mots

Nous commémorions il y a quelques jours un événement tragique où la liberté d’expression par le dessin était frappée en plein cœur, dans le 11ème arrondissement de Paris.

Il y a un an à peine, Le Courrier Financier naissait, avec peu de moyens mais de grandes ambitions : celles de devenir un média de référence pour les professions financières.

Avec humilité et beaucoup d’admiration pour ceux qui ont fait du dessin de presse un art, votre média souhaite depuis sa création pouvoir contribuer à porter cet héritage sur ses pages.

Aujourd’hui, le Courrier Financier a mûri, s’est affirmé et s’est renforcé, tout en restant indépendant grâce au soutien financier de ses partenaires et de ses annonceurs.

C’est donc avec une grande fierté que nous les remercions de nous permettre désormais de vous faire découvrir, chaque semaine, l’information financière d’une nouvelle manière.

À travers ces esquisses satiriques, nous espérons vous faire sourire, rire, ou réagir et surtout, prendre du recul quant au sérieux de l’actualité du secteur.

Roxane Nojac

Rédactrice en chef 

 

Le feuilleton Priips se poursuit. Hier, les associations professionnelles et de défense des consommateurs (AFG, CNCGP, Anacofi, CSCA, FBF…) ont de nouveau appelé, d’une voix commune, les institutions européennes à revoir leur position sur la mise en place du règlement.

Outre demander l’ajout des performances passées au DIC (le Document d’Information Clé), la révision de la méthodologie de calcul des coûts de transaction et la simplification du traitement des MOPs, elles dénoncent l’échec des autorités de supervision européenne (ESA) à trouver une position commune sur les amendements du texte.

L’incapacité de l’Esma, l’EBA et l’Eiopa à s’exprimer à l’unisson démontre, selon les professionnels, “les difficultés pratiques de mise en oeuvre de ce texte de niveau 2 et exige que des solutions alternatives soient encore explorées sur les problématiques persistantes.”

Déjà repoussée d’un an au 1er janvier 2018, la mise en application de Priips pourrait souffrir un nouveau retard. Sans accord des ESA, la Commission européenne pourrait soumettre au vote un texte remanié, et risquer ainsi de le voir retoqué par les parlementaires européens.

 

illustr-priips(Conception : Roxane Nojac – Dessin : Amandine Victor)

Roxane Nojac - Le Courrier Financier

Rédactrice en chef (avril 2016 - janvier 2019)

Voir tous les articles de Roxane